Géorgie – Zoulou on the Road https://zoulouonroad.com Vous pouvez suivre ici mon voyage autour du monde avec mes maitres! Thu, 29 Aug 2019 13:52:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.8.2 146704606 44ème semaine : Une soirée mémorable dans un parc national en Géorgie et passage en Azerbaïdjan, visite de Bakou https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/05/11/44eme-semaine/ https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/05/11/44eme-semaine/#comments Sat, 11 May 2019 13:50:23 +0000 https://zoulouonroad.com/?p=2150 Continuer la lecture de « 44ème semaine : Une soirée mémorable dans un parc national en Géorgie et passage en Azerbaïdjan, visite de Bakou »]]> Jour 302 : On commence la journée avec une randonnée dans le parc national de Lagodekhi. L’idée est de longer la frontière azerbaïdjanaise jusqu’à la forteresse Machi. Ça devrait nous prendre 4 heures en tout aller-retour donc on prévoit des sandwichs. Une fois prêts, on part dans la forêt. Il fait bien frais, c’est top. Le chemin mène le long d’un ruisseau, je ne rate donc pas l’opportunité de jouer dans l’eau, quel bonheur ! A mi-chemin, comme prévenu par l’office de tourisme, on tombe sur un contrôle militaire. Ils vérifient notre passeport, puis ils nous enregistrent dans un carnet. Ça leur prend pas mal de temps de déchiffrer nos passeports étrangers, on passe donc une bonne demi-heure à attendre. Mais au moins c’est un campement donc ils ont des bancs à disposition, et même une cuisine ! On en profite pour se reposer. Moi je reste en veille car j’aperçois un chat à côté des tentes. Mais bon, selon mes maitres, ce n’est pas le bon moment pour jouer avec le chat des militaires donc ils m’attachent, bouuh. Une fois le contrôle terminé, on se remet en route. On a encore une bonne heure de marche. Le paysage est agréable et la météo est au rendez-vous, on est contents. Les 15 dernières minutes sont les plus difficiles car il faut grimper au sommet d’un rocher mais c’est largement faisable. On dirait qu’on est dans une jungle, c’est très vert et humide. C’est beau ! Au sommet, on est récompensés par une belle vue sur la vallée qui sépare la Géorgie de l’Azerbaïdjan.

On s’y pose pour déjeuner et après on fait rapidement le tour des ruines de la forteresse.

J’adore cette randonnée, il y a pleins de tas d’herbe fraîche pour se rouler dedans et un ruisseau pour se rafraîchir. Je suis tellement content qu’en rentrant, à quelques dizaines de mètres de la fin de la rando, je fonce à pleine vitesse dans ma maîtresse sans faire exprès…En effet, il y avait un petit pont et j’ai voulu passer avant elle mais je me suis loupé. J’ai surpris ma maîtresse, et apparemment lui ai fait un peu mal au genou, et du coup elle a crié. Une minute après, le ranger du parc se précipite vers nous et nous demande si tout va bien. On essaie de lui expliquer ce qui s’est passé mais il ne semble pas comprendre l’anglais du coup on résume par un « OK ». Et là, c’est le début d’une soirée mémorable…

Le ranger nous invite à se poser sur un banc à côté de la maison de garde où il est en train de manger avec son ami. Une seconde après, il nous sert du vin fait maison. Apparemment c’est son anniversaire, il fête ses 52 ans. On trinque donc à sa santé. D’abord une fois, une deuxième fois…et puis on arrête de conter !

A un moment il repart en voiture à la maison pour ramener une autre bouteille et son chien ! Je suis un peu énervé car jusqu’alors j’ai eu droit à tous les restes du repas, les rangers étant très généreux. Maintenant il faut que je partage avec un autre chien ! Bref, je surveille bien mon nouvel « ami », pendant que mes maîtres se laissent resservir du vin.

La nuit commence à tomber, le ranger nous invite à sa soirée d’anniversaire. Sa maison se trouve à 5 minutes du parc. On se laisse convaincre, de toute façon il ne veut pas nous lâcher…On avance donc Campi avec prudence jusqu’à la maison où sa mère, sa femme et son fils nous accueillent et nous servent direct à manger. On a un peu l’impression de s’être incrustés à un dîner familial alors qu’on s’attendait à une soirée entre amis. Mais la famille a l’air sympa et ne semble pas être dérangée, surtout la mamie est trop gentille avec nous. On reste une bonne heure, la musique géorgienne joue à fond et j’ai même eu droit à une petite danse dans le salon avec le ranger 😊 Et après… une grande gueule de bois mais de beaux souvenirs !

Jour 303 : Le lendemain, mes maîtres se lèvent avec un léger mal de tête. Mais ils sont prêts à affronter la frontière avec l’Azerbaïdjan, à 5 minutes de route. Heureusement qu’il n’y a pas beaucoup de monde. On passe rapidement le contrôle du côté de la Géorgie mais du côté de l’Azerbaïdjan, ça se complique. Il faut sortir du Campi et passer à trois guichets différents. D’abord un contrôle de passeports avec une prise de photo, puis la vérification des papiers du véhicule et ensuite il faut payer une taxe routière pour les véhicules étrangers de 18€. Enfin, le douanier fouille bien Campi, ouvre tous les placards et nous demande si on n’a pas de produits arméniens avec nous. Heureusement qu’on a caché l’étiquette du vin de Erevan qu’on a collée sur le mur avec nos photos ! Sinon pas de souci pour moi, le douanier voulait seulement voir mon passeport.

Ça y est on est en Azerbaïdjan, notre 24ème pays. On roule tout après-midi pour s’avancer vers Bakou, la capitale, qui est tout à l’Est du pays. En effet, il n’y a pas grande chose à faire à l’Ouest du pays, il n’y a que des grandes plaines d’élevage de moutons. Le soir, on trouve un bivouac dans un village, à côté d’un musée en plein air qui a l’air fermé, ce que nous confirment par la suite des villageois qui passent à côté. Ils semblent être cependant vachement intéressés par moi, il y en a qui jouent avec moi et me font pleins de caresses. C’est avant tout un petit garçon qui est tombé amoureux de moi, à tel point qu’il vient ensuite nous chercher au Campi pour nous inviter chez lui. On arrive donc dans son jardin où il y a deux chaises et une petite table au milieu, rien que pour nous ! Ils ont préparé une soupe de lentilles avec pleins d’herbes fraîches et du pain, c’est super bon ! Et pendant que mes maîtres mangent, je joue avec le petit garçon. Il apprend même des mots en français pour pouvoir me donner des ordres comme Assis, Couché, et surtout « Pang » pour que je fasse le mort :D. Mes maîtres sont assez impressionnés car j’obéis bien au garçon. On passe un très bon moment, la famille est d’une gentillesse incroyable alors qu’ils ont l’air de vivre avec trois fois rien. Ils n’ont même pas de voiture, ni de vélo. Et pourtant, ils n’hésitent pas à nous accueillir ! Ils nous offrent même un sac de noisettes du jardin. En retour, on sort notre polaroid (merci les collègues EY!) pour faire quelques photos avec nous qu’on offre ensuite à la famille. Ça leur fait très plaisir (merci à Dudu Express pour ce précieux conseil !).

Jour 304 : A 7 heures du matin, le petit garçon m’attend déjà devant Campi pour jouer de nouveau avec moi avant d’aller à l’école. Quelle matinée physique ! Il a appris en plus le « Hop » ! Donc je n’arrête pas de sauter partout 😊.  L’heure est ensuite venue pour se dire au-revoir. On a besoin d’avancer et le garçon doit aller à l’école. Mais cette rencontre nous a apporté pleins de beaux souvenirs.

On avance ensuite vers Bakou. Sur le chemin, on s’arrête au mausolée Diri Baba dans la ville de Qobustan puis on se pose à côté de l’hôtel de ville.

On suscite direct l’intérêt des locaux qui viennent nous parler. On dirait que les azerbaïdjanais ne sont pas habitués aux touristes mais sont super contents de parler avec eux. A un moment un monsieur de la mairie vient et souhaite nous inviter dans son café mais ça sent un peu l’employé de la ville corrompu. Il est très bien habillé, conduit un SUV tout neuf et au lieu d’un Welcome en Azerbaïdjan, il nous dit qu’on a de la chance d’être français car l’Azerbaïdjan a des bonnes relations avec la France. On comprend rapidement que c’est l’adjoint au maire. On se donne donc rendez-vous dans 2 heures mais on vient nous chercher à 22 heures. Finalement on refuse car il est trop tard pour nous !

Jour 305 : On part de bonne heure aujourd’hui car on doit se rendre à l’ambassade iranienne pour récupérer le visa d’Alexis. Après deux refus de visa, il a dû passer par une agence de voyage iranienne (agence TAP persia, 21,20€). Son visa a été accepté au bout d’une semaine. On trouve une place pour se garer le long d’un trottoir devant l’ambassade mais comme d’habitude, en Azerbaïdjan, il y a des « gardiens » qui aident à garer/faire sortir le véhicule et qui demande un pourboire. Tout se passe bien à l’ambassade, on peut payer directement là-bas (à la différence de celle de Tbilissi où il fallait payer dans une banque). On doit cependant repasser demain pour récupérer le e-visa (par contre à Tbilissi, ils ont fait le e-visa en 10 minutes, mais bon on est contents…).

On visite enfin Bakou, la capitale très moderne, qui contraste avec les paysages agricoles dans le reste du pays. A Bakou, il y a pas mal de gratte-ciels et de bâtiments modernes avec des formes architecturales originales, comme les « Flames Towers » ou le « Musée du tapis oriental ».

En se promenant dans la ville, on rencontre une artiste qui parle bien français et qui nous invite dans son atelier dans le centre de Bakou. Elle nous montre ses œuvres d’art de style expressionniste, assez étrange ! Elle nous témoigne de ses difficultés de s’exprimer librement dans son pays…

On rentre ensuite par la promenade le long de la mer Caspienne. Cependant on ne peut pas aller près de l’eau car c’est un boulevard aménagé. Mais le parc est joli et bien entretenu. On passe la nuit dans un autre parc bien agréable à l’entrée de la ville. Encore une fois, le parc est d’une propreté remarquable.

Jour 306 : Ce matin on retourne à l’ambassade pour récupérer le visa d’Alexis. En une minute s’est fait ! Ça y est, on peut aller en Iran ! On a déjà hâte ! On visite ensuite le Temple du feu près de Bakou. Jusqu’au 19ème siècle, du gaz naturel s’échappait des rochers aux alentours du temple. Ce site a été depuis longtemps considéré comme sacré et de nos jours il constitue un endroit de fête lors de Nowruz (la nouvelle année perse) fêté majoritairement par les iraniens le 21 mars, à l’arrivée du printemps.

On passe ensuite la nuit sur la plage, au calme. On voulait aussi aller sur le ponton d’à côté mais il est privatisé et entouré par de grands murs, appartenant à une sorte de palais ! Et ce n’est pas le seul ici !

Jour 307 : Aujourd’hui au programme, la visite de Yanar Dag, un rocher duquel s’échappe le gaz naturel enflammé. C’est pas mal, dommage que c’est devenu un endroit aménagé pour les touristes avec pleins de boutiques de souvenirs. Ça perd de son charme. On a préféré celui en Turquie, près d’Antalya.

On retourne ensuite à Bakou pour visiter la vieille ville.

On se donne aussi rendez-vous avec Igor qu’on a rencontré à la frontière et qui souhaitait nous revoir à Bakou. Il nous emmène au point de vue à côté des Flame Towers, quel beau panorama !

Jour 308 : Ce matin, on se rend à la réserve naturelle de Gobustan où on trouve des pétroglyphes, des dessins taillés dans les roches datant de l’époque préhistorique. On s’attendait à être au calme dans la nature mais le site est très touristique, on doit marcher au pas parmi la foule pour voir les pétroglyphes. Mais ça reste une belle balade avec une magnifique vue sur les plaines désertiques de l’Azerbaïdjan. On a complétement changé de paysage par rapport à l’ouest du pays.

Puis dernière visite prévue du pays, c’est le volcan de boue. Et c’est génial ! Pour le coup, le site est situé au calme, au milieu de nulle part. Seuls quelques voitures de touristes débarquent de temps en temps. Mais les volcans de boue sont éparpillés sur un site assez large donc ça ne dérange pas. On s’amuse à trouver des volcans les plus grands et actifs qui crachent de la boue. Ça fait des bruits bizarres. Je commence à me méfier, on dirait qu’on va se faire attaquer 😀

Allez une petite vidéo pour vous montrer l’ambiance de l’endroit !

Et une autre vidéo pour vous montrer que malgré les routes parfois difficiles, Campi est toujours en forme :).

Nos photos sont aussi disponibles sur la page Facebook.

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43ème semaine : L’Arménie sous la neige et le retour en Géorgie, la semaine des routes difficiles https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/04/28/43eme-semaine/ https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/04/28/43eme-semaine/#respond Sun, 28 Apr 2019 13:42:09 +0000 https://zoulouonroad.com/?p=2122 Continuer la lecture de « 43ème semaine : L’Arménie sous la neige et le retour en Géorgie, la semaine des routes difficiles »]]> Jour 295 : Le matin, on décide de prendre une route que les voyageurs tchèques nous ont conseillée car elle passe par de beaux paysages et on peut y voir le Caravansérail de Sélim. Il s’agit en effet d’un endroit où les caravanes de la Route de la Soie s’arrêtaient pour se reposer. Le seul bémol, la route traverse un col à 2400m…On a un peu peur que la route ne soit pas déneigée…et effectivement ça n’a pas loupé ! A peine on entame les serpentins dans les montagnes que la route est recouverte par de la neige…En arrivant à 1800m on fait demi-tour.

On revient au débout de la route où on voit un marchand ambulant nous fait signe de nous arrêter. Il nous explique que dans 2 à 3 heures on pourra passer. On comprend à travers ses gestes que la déneigeuse va passer. On décide donc d’attendre et en profiter pour cuisiner et déjeuner. En effet, on ne veut pas trop reprendre la même route pour revenir à Erevan car elle n’était pas en très bon état. Étonnement, la route des montagnes a l’air beaucoup mieux. On profite de cette pause pour se promener et acheter quelques produits locaux au marchand qui est ravi de discuter avec nous et nous sert à volonté son vin et son eau de vie fait maison !

Après 3 heures d’attente, on tente une nouvelle fois de passer ce col. Cette fois-ci il y a beaucoup moins de neige et on monte jusqu’à plus de 2000 mètre mais au Caravansérail de Sélim, Campi commence à patiner…on bloque la route, il y a à peine de la place pour passer car une belle couche de neige d’au moins un mètre décore les bords de route.

Heureusement, on arrive à avancer avec l’aide de quelques pousseurs, jusqu’à l’endroit où la route est un poile plus large pour laisser passer les voitures qui n’ont pas trop de difficultés pour passer. Mais avec le poids de Campi et nos pneus d’occasion roumains à 50€ les deux, on a du mal…On ne souhaite pas prendre le risque de se retrouver bloquer au milieu du col à -5 degrés la nuit, on entame donc le demi-tour, l’opération assez délicate vu le peu d’espace qu’on a pour manœuvrer. Finalement, avec un peu de chance, en patinant, Campi tourne dans le bon sens, et en sachant à peine comment, on est dans la bonne direction pour descendre. Pfiou !
On retourne donc dormir vers le mont Ararat en faisant attention à la route qui est qualifiée de dangereuse même par l’Etat arménien !

Jour 296 : Au moins un point positif de ce demi-tour : ce matin on a une vue quasi dégagée sur le mont Ararat !

On retourne donc au monastère prendre quelques photos. Puis direction le temple Garni et le monastère Gherart, situé au pied des montagnes. Finalement, c’est le monastère le plus impressionnant avec des parties creusées dans la roche. On rencontre aussi un groupe de voyageurs pakistanais qui souhaitent visiter Campi. Ils montent donc un par un dans Campi puis prennent un selfie avec nous (on s’entraine pour l’Iran à ce qu’il parait ;).

Jour 297 : On roule au lac Sevan. Là-bas on s’arrête au monastère Sevanavank sur une colline escarpée offrant une vue pittoresque sur le lac Sevan et la chaîne de montagne s’élevant derrière le lac.

Puis on entame avec une randonnée dans la neige au parc national de Dilidjan. C’est le bonheur, meilleure randonnée de notre voyage pour moi car on s’enfonce dans la neige tellement il y en a ! Je joue dans la neige comme un fou !
Jour 298 : On décide de faire une autre randonnée dans le parc mais on a du mal à trouver le point final – une chute d’eau. Le chemin devient quasiment inaccessible en raison du courant d’eau très fort qui déborde sur tout le chemin de randonnée. On fait donc demi-tour et on reprend la route en direction de la Géorgie. Mais une mauvaise surprise sur notre chemin…La route est dans un état CATASTROPHIQUE, la pire qu’on n’ait jamais eu. Impossible d’éviter tous les nids de poule, tellement il y en a, il faut se contenter de choisir les trous les moins pires… On comprend maintenant pourquoi tout le monde roule sans pare-choc.

On a vraiment hâte de quitter ces routes merdiques… On espère que les roulements tiennent bon !

Après tout après-midi à rouler sur ces routes à nids de poule sans fin, on voit enfin le bout du tunnel, la frontière géorgienne ! Le passage est assez rapide jusqu’à ce qu’on mentionne au douanier qu’on va ensuite en Azerbaïdjan. Il nous a donc bien fouillé Campi…donc un conseil : éviter de parler de ce sujet très sensible concernant la relation entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, ils sont toujours en conflit.

Finalement, notre ressenti sur l’Arménie est assez mitigé. Même si les gens sont assez accueillants, on a été vachement déçus par l’état des routes et le manque de sites naturels intéressants. A cela s’ajoute l’hiver glacial. Ça aurait surement été mieux de venir en été.

Jour 299 : Aujourd’hui c’est journée repos ! On retrouve Ellie, notre ami libanais avec qui on a travaillé une semaine dans le refuge en Turquie. Il est entre temps revenu à Tbilissi où il habite depuis un an. On s’est donc donnés rendez-vous au lac de Tbilissi pour un pique-nique en profitant enfin du beau temps ! Fini le froid arménien !

Jour 300 : Depuis le matin, on souhaite rejoindre le monastère de Davitgareji mais après deux échecs et obligation de faire demi-tour en raison des routes dans un état catastrophique, on a abandonné. Après tout, des monastères on en a vu pleins en Arménie.

Jour 301 : On s’avance donc vers la frontière avec l’Azerbaïdjan. Sur notre chemin, on visite la ville de Sighnaghi située dans les hauteurs avec la vue sur les montagnes séparant la Géorgie de la Russie.

On arrive ensuite au parc national de Lagodekhi. Il est tard, on décide donc de ne faire qu’une petite balade dans le parc et garder les forces pour une vraie randonnée demain.

PS : Les photos de la Géorgie et de l’Arménie sont sur notre page Facebook.

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42ème semaine : Tbilissi, visa iranien et passage en Arménie https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/04/18/42eme-semaine-tbilissi-visa-iranien-et-passage-en-armenie/ https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/04/18/42eme-semaine-tbilissi-visa-iranien-et-passage-en-armenie/#respond Thu, 18 Apr 2019 18:44:26 +0000 https://zoulouonroad.com/?p=2105 Continuer la lecture de « 42ème semaine : Tbilissi, visa iranien et passage en Arménie »]]> Jour 288 : Sur notre chemin vers Tbilissi, on fait un arrêt rapide à Gori, la ville natale de Staline.

On jette rapidement un coup d’œil à son musée et à son vagon, puis direction l’ambassade iranienne de Tbilissi. A l’ambassade, on récupère uniquement le visa de ma maîtresse car le visa de mon maître a été rejeté et il doit passer par une agence de voyage. Ma maîtresse a eu de la chance que son visa a été accepté, seulement 5 jours après avoir rempli le formulaire en ligne. C’est déjà 20 € de frais d’agence économisé ! Mais on ne comprend toujours pas quels sont leurs critères de validation du e-visa… On croise les doigts que mon maître récupérera son visa bientôt aussi.

Il y a trop de monde à midi à l’ambassade ! On n’arrive même pas à rentrer à l’intérieur ! En s’entassant un peu, on y est mais on ne sait pas du tout vers quel guichet il faut se diriger. Finalement un monsieur nous aide et on est pris en charge. Tout est bon pour la demande de visa. Maintenant il faut aller payer les 50€ de frais dans une banque, remplir un formulaire, joindre une photo et revenir le lendemain car l’ambassade est sur le point de fermer.
On passe donc l’après-midi dans le centre de Tbilissi. Il n’y a pas grand-chose à voir, que des boutiques et des restaurants. En arrivant sur la place de la Liberté qu’on croyait être le centre, on voit un office de tourisme. On s’y rend pour demander si on n’a pas loupé une partie importante de la ville et effectivement il y a tout un centre historique avec une forteresse un peu plus loin ! Mais ayant déjà marché plus de 5 kilomètres pour arriver ici et encore 5 kilomètres pour le retour, on préfère visiter la vielle-ville demain.

Jour 289 : Après un passage rapide à l’ambassade pour récupérer le e-visa (en effet, il n’y a plus de visa collé dans le passeport mais uniquement un document A4 avec un code-barre), on visite la vielle ville de Tbilissi. Et ça vaut vraiment le coup ! On y trouve d’antiques bains d’eau chaude dans des vieux bâtiments en pierre (c’est beau mais cher, 20€ l’entrée !).

Il y a aussi un passage entre des falaises sur lesquelles sont perchées des maisons en bois. On ne se croirait pas dans le centre d’une capitale, ça a un côté assez sauvage ! On prend les petites ruelles pavées menant à la forteresse. De là, on a une vue panoramique sur la capitale. Quelques bâtiments modernes dominent la ville. Les géorgiens sont assez créatifs de ce point de vue. On finit la visite dans un resto en goûtant la spécialité locale – un pain fourré au fromage et à l’œuf et cuit dans un four à pizza. Simple mais efficace ! On en avait trop envie à force de les voir partout !

En résumé, Tbilissi est une ville qui nous a vraiment bien plu, le seul point négatif est la conduite agressive des géorgiens et l’absence totale du code de la route !

Jour 290 : Le matin on passe en Arménie ! On a prévu d’y faire un tour de quelques jours puis retourner en Géorgie et aller en Azerbaïdjan car la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan est fermée en raison du conflit territorial. Les deux pays sont toujours en guerre et ce sujet reste très sensible dans les deux pays. A la frontière on fait donc attention pour ne pas mentionner l’Azerbaïdjan. Cette fois-ci, le passage de frontière est un peu plus long côté Arménie. Après une bonne fouille du Campi, les douaniers hésitent à passer Campi au rayon X. Finalement on évite les rayons. Ouf. Par contre, on nous demande de payer 18€ pour une taxe soi-disant écologique. N’ayant pas eu cette information avant, on se demandait si on ne se faisait pas arnaquer. Après une négociation en vain, on paie finalement cette taxe. Plus tard on apprend sur les blogs de voyage et en parlant avec d’autres voyageurs rencontrés en Arménie, qu’ils ont aussi dû payer cette taxe. On espère qu’elle servira avant tout pour améliorer l’état des routes qui laisse à désirer. Dès qu’on rentre dans le pays, le bitume est quasi inexistant et les nids de poules ressemblent plutôt à des cratères.

Les 20 kilomètres prévus pour arriver au monastère de Haghpat nous prennent une éternité. On y arrive en fin de journée, juste à temps pour visiter le monastère au coucher de soleil. On apprécie avant tout les paysages montagneux aux alentours.

Jour 291 : Je repars faire une balade matinale au monastère avec ma maîtresse pour profiter du beau temps pendant que mon maître s’occupe de l’entretien de Campi. Au monastère, on rencontre un gardien qui n’hésite pas à nous faire faire un petit tour du monastère et prendre des photos de nous. Pour le moment, les arméniens sont plutôt sympas, ça change des géorgiens !
On part ensuite à la découverte du monastère Sanahin, à une dizaine de kilomètres plus loin ce qui nous prend une heure de route dont une partie en mode tout terrain…mais où est passé la route ?! Clairement elle est en pleine construction et aucun signe de déviation !

On grimpe ensuite avec Campi à la ville de Sanahin, perchée dans les hauteurs. Un autre monastère sympa, classé à l’UNESCO, mais il ressemble beaucoup au premier… De nouveau, une belle vue sur la chaîne de montagne dominant le pays. En effet, 90% du territoire arménien si situe à plus de 1000 mètres d’altitude ! Puis on se balade un peu dans la ville, l’histoire de ne pas être montés tout en haut pour rien. On tombe sur le musée des frères Mikoyan qui étaient les créateurs des avions soviétiques MiG du 20e siècle.

On s’avance ensuite lentement et plus ou moins surement à Erevan, la capitale de l’Arménie. Sur des routes en piteux état on doit passer un col à 2000 mètres…ce n’est pas évident mais heureusement qu’il n’y a plus de neige sur les routes. On trouve un bivouac pour la nuit pas loin de la capitale. On y retrouve les suisses qu’on a rencontrés à Vardzia ! Quelle surprise ! Ayant un van, ils doivent faire la cuisine dehors donc on les invite pour le dîner à l’intérieur de Campi qui, par rapport au van, est plutôt confortable surtout avec ce froid glacial !

Jour 292 : Après avoir visité les environs sous la neige, au pied du mont Aragats (4090 mètres), on décide de visiter Erevan.

On se gare près du monument Mère Arménie, ayant remplacé la statue de Staline, et on descend le « Complexe des Cascades » pour aller dans le centre-ville. C’est une très belle balade, tout est neuf et bien aménagé mais au retour ça va grimper !

 

 

 

 

 

 

Erevan n’a rien à voir avec le reste du pays. C’est propre et bien entretenu. Il y a une grande place centrale un peu plus historique avec une fontaine. Pour le reste, ce sont des rues commerciales. En une demi-journée, c’est faisable de parcourir le centre-ville à pied.

Jour 293 : Aujourd’hui, on se réveille de nouveau sous la neige ! Il y a un fort brouillard sur Erevan. Pour s’abriter, on décide de visiter le musée et le mémorial aux victimes du génocide arménien.

On apprend pas mal sur cette partie de l’histoire arménienne, assez peu connue. D’ailleurs ce génocide est toujours une raison du conflit entre l’Arménie et la Turquie qui ne le reconnaît pas. Dans le parc du musée, on retrouve de nombreux sapins plantés, chacun symbolisant la reconnaissance du génocide et le soutien à l’Arménie par les chefs d’Etat et des hommes politiques. On y retrouve même le sapin de « son Excellence M. Macron ».

On s’avance ensuite vers le Sud, où il fait un peu plus beau, pour visiter le monastère Khor Virap, le gardien du mont Ararat, à la frontière avec la Turquie.

Malheureusement, le mont est sous les nouages, comme la plupart du temps apparemment. En rentrant au Campi, on tombe sur un van aménagé tchèque ! Décidément, tous les voyageurs vont aux mêmes endroits en Arménie (en même temps vu la taille du pays, cela n’a rien d’étonnant). On a croisé pas mal de voyageurs ici. Contents de retrouver des tchèques, on toque et commence la discussion. On finit par faire un apéro dinatoire dans Campi 😊.

Jour 294 : Aujourd’hui on se rend encore plus au Sud de l’Arménie pour visiter la cave Areni, apparemment l’une des premières caves à vin au monde.

On se sépare ensuite des tchèques qui continuent la route plus au Sud alors que nous on décide de visiter le monastère Noravank (encore situé dans les montagnes) puis retourner dans le Nord.

On a en effet peur des routes arméniennes pour la santé de Campi donc on souhaite quitter le pays au plus vite et ne pas faire trop de détours…

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41ème semaine : Derniers jours en Turquie sous la neige et passage en Géorgie https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/04/14/41eme-semaine-derniers-jours-en-turquie-sous-la-neige-et-passage-en-georgie/ https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/04/14/41eme-semaine-derniers-jours-en-turquie-sous-la-neige-et-passage-en-georgie/#comments Sun, 14 Apr 2019 18:48:02 +0000 https://zoulouonroad.com/?p=2094 Continuer la lecture de « 41ème semaine : Derniers jours en Turquie sous la neige et passage en Géorgie »]]> Jour 281 : On affronte la nouvelle semaine avec une randonnée dans la neige vers le palais Ishak Pacha. Ce que Campi n’a pas réussi à monter la veille, on le fait à pied ! Arrivés là-haut, on découvre que le palais est fermé mais les alentours sont magnifiques donc on ne regrette pas cette petite ascension qui nous a fait du bien.

Et puis, on peut jouer dans la neige, il n’y a rien de mieux ! On souhaite s’approcher de la mosquée d’en face, au pied d’une falaise, mais pour la première fois les chiens errants sont vraiment agressifs avec moi et on n’ose pas passer. J’ai de la chance que mes maîtres n’ont pas peur et me protègent.

On reprend ensuite la route en longeant le mont Ararat, le plus haut sommet de la Turquie, à plus de 5000 mètres, qui est un peu caché par les nuages. En allant vers Kars, on voit un autostoppeur avec un back pack. Il nous fait un coucou avec un grand sourire, on décide donc de le prendre. Et on a bien fait, il est super ! Pendant quasiment 2 heures de trajet, on parle de nous, de notre voyage et il nous raconte son projet caritatif d’aide aux écoles. En voyageant, et grâce à sa communauté de campeurs sur Instagram de plus de 160 000 followers, il réussit à trouver de nombreux sponsors qui lui fournissent du matériel pour les écoles. Un beau projet ! On était direct sur la même longueur d’onde et on s’est mis d’accord que le voyage est la meilleure école de la vie ! A Kars, nos chemins se séparent. Il doit se rendre vers Ardahan alors qu’on a prévu d’aller visiter le site historique Ani près du village Ocakli.

Jour 282 : Aujourd’hui on visite ce site historique d’Ani, anciennement une cité arménienne qui a été totalement abandonnée. Ce lieu dégage une atmosphère assez mélancolique et reflète en quelque sorte le triste sorte de la relation turco-arménienne. En effet, la frontière entre la Turquie et l’Arménie, séparée naturellement par un canyon profond, est fermée depuis 1994 quand la Turquie a unilatéralement décidé de la fermer en soutien à l’Azerbaïdjan.

On repasse ensuite par Kars, la capitale de cette région qui est l’une des plus pauvres en Turquie, et on décide de se poser ici pour la nuit. Finalement, en soirée ,on retrouve de nouveau notre autostoppeur qui est de retour à Kars. On l’invite, ensemble avec ses amis, dans Campi. Enfin on a l’occasion d’inviter des gens, ça fait du bien ! On est fiers de montrer notre caravane !

Jour 283 : Le matin, on visite rapidement le château de Kars et puis on roule jusqu’à la Mer Noire, en passant par un col à 2500 mètres, puis en longeant un canyon. On passe de 0 à 20 degrés en 30 minutes !

Jour 284 : On se lève de bonne heure pour traverser la frontière avec la Géorgie. C’est une sacrée grande frontière. Il y a même un grand Duty Free. Mes maîtres sont obligés de se séparer. Pendant que moi je reste dans Campi avec mon maître, ma maîtresse doit passer la frontière à pied en passant par l’intérieur du bâtiment. Elle nous attend ensuite à la sortie de la Géorgie. De notre côté, ça prend un peu de temps car les douaniers ont un doute sur le poids du Campi… En effet, sur notre carte grise, il y a deux poids, l’un est à 3,5 tonnes et l’autre à plus de 4 tonnes (mais celui-ci correspond au poids maximal avec une remorque). Les douaniers s’attardent cependant sur ce poids pour lequel mon maître n’a pas le permis. Bref, après de nombreuses vérifications sur l’ordinateur et appels à ses collègues, la douanière nous laisse finalement passer. Pas de passage au rayon X mais ils ont bien fouillé le Campi !  La seule chose à payer, c’est l’assurance car la Géorgie n’est pas couverte pas notre carte verte. Mais c’est bien géré par la douane. On nous donne un papier avec le nom de l’assurance, son adresse et ses tarifs, au moins on ne se fait pas arnaquer !

Première étape en Géorgie : la ville de Batoumi. Une ville assez moderne et balnéaire.

De nombreux restaurants, bars et hôtels sur la plage témoignent de la popularité de l’endroit l’été. Il y a aussi pas mal d’œuvres artistiques : les statuts d’un homme et d’une femme dans un mouvement de câlins perpétuel, un bâtiment avec une grande roue à son sommet… Les géorgiens sont plutôt créatifs !

 

 

 

 

 

 

Jour 285 : On roule toute la journée pour s’avancer vers l’Est. Il pleut des cordes donc on trace. De toute façon, on n’a pas trouvé beaucoup de choses à voir dans la région si ce n’est la cave de Prometheus mais malheureusement les visites ne se font qu’en russe ou en allemand. Donc on laisse tomber.

On a aussi du mal à trouver des spots pour la nuit. Les routes secondaires ne sont pas de très bonne qualité. Finalement on s’installe sur le parking d’une église, au calme.

Jour 286 : On arrive dans le parc national de Borjomi. Moyennant une entrée d’un euro, on visite le parc central avec une source thermale qui est apparemment bonne pour la santé. Mais au goût ferreux, pas facile d’en boire beaucoup. On s’avance ensuite jusqu’aux sources d’eau chaude mais seulement pour y jeter un coup d’œil.

Le soir on rencontre un couple de suisses en van. On décide donc de les inviter pour un apéro dans Campi !

Jour 287 : Réveil sous la neige à Vardzia, une cité troglodyte dans les hauteurs ! Quelle surprise, on ne s’attendait plus à avoir de la neige fin mars ! On visite donc le site sous la neige, heureusement qu’il y a des caves et passages souterrains pour s’abriter de temps en temps ! On passe toute la matinée à parcourir toutes les grottes. Il y a même une église avec des peintures. C’est un très beau site, sûrement l’un des plus intéressants à faire en Géorgie.

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