Zoulou on the Road https://zoulouonroad.com Vous pouvez suivre ici mon voyage autour du monde avec mes maitres! Thu, 29 Aug 2019 14:21:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.8.2 146704606 59ème semaine : La dernière semaine du voyage ! https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/08/29/59eme-semaine-la-derniere-semaine-du-voyage/ https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/08/29/59eme-semaine-la-derniere-semaine-du-voyage/#comments Thu, 29 Aug 2019 12:11:27 +0000 https://zoulouonroad.com/?p=2913 Continuer la lecture de « 59ème semaine : La dernière semaine du voyage ! »]]> Jour 407 : C’est parti pour 4 jours de visites avec notre invitée de Prague ! On commence la semaine par la visite de Burgas. Il s’agit vraiment d’une ville balnéaire et très animée, avec la plage et pleins de restos et de bars.

Jour 408 : Aujourd’hui, on visite de Nessebar dont le centre historique se situe sur une presqu’île ! Cette ville vaut vraiment le détour pour sa cité historique du style grec de l’Antiquité comme en témoignent plusieurs ruines et temples antiques présents dans le centre-ville.

Jour 409 : Notre troisième journée est marquée par la visite de Plovdiv, la troisième plus grande ville de la Bulgarie. On découvre ainsi une ville charmante et fortifiée dont le centre historique s’étend sur une colline. Plovdiv vaut aussi définitivement le coup d’être visité. On y trouve même un théâtre romain !

Le soir, on fête la fête de ma maîtresse dans un restaurant décontracté à Plovdiv.

Jour 410 : On finit notre séjour en Bulgarie par la visite rapide de la capitale, Sofia où on s’arrête voir uniquement l’église de Boyana et l’immense cathédrale Saint Alexandre Nevski. On parcourt le reste de la ville en Campi mais il n’y a plus rien d’intéressant. On découvre vraiment une ville qui a gardé des traces de l’ère soviétique !

 

 

 

 

 

 

Il ne reste plus qu’à déposer notre invitée à l’aéroport, puis on poursuit notre route vers la Serbie.

Vous trouverez les photos de la Bulgarie ici.

Jour 411 : Le matin on passe en Serbie mais on n’a pas trop anticipé les bouchons à la frontière. On est vendredi au milieu des vacances d’été donc ce n’est pas vraiment une surprise qu’il y ait autant de monde ! Heureusement, c’est nettement mieux dans notre sens ! On roule toute la journée ensuite pour arriver à Nis où on visite le parc avec la forteresse entièrement en ruines.

Ce qu’on aime bien en Serbie, c’est que quasiment dans toutes les villes, les forteresses sont plus ou moins bien conservées mais toujours gratuites, faciles d’accès et constituent un parc citadin apprécié des locaux.

Le soir, on se pose près d’un lac, un lieu prisé des locaux qui viennent camper ici et faire la fête.

Jour 412 : Le matin, je joue dans l’eau avec mes nouveaux potes humains. La fille est à fond sur moi, elle m’aime trop ! Elle rejoint ensuite mes maîtres pour une balade autour du lac. Très sympa !

Le soir, on fait de nouveau connaissance avec des locaux pendant la fête médiévale à la forteresse de Petrovaradin à Novi Sad. Il y a une bonne ambiance, ils nous offrent des bières gratuitement et ils nous invitent même à essayer le tir à l’arc ! Les serbes sont vraiment sympas ! Et puis, cette forteresse est immense, un vrai labyrinthe !

Voici une vidéo de l’ambiance de la fête !

Jour 413 : Ce matin, on fait rapidement le tour de la partie touristique de la forteresse de Petrovaradin avec la vue sur le Danube et la ville de Novi Sad.

Puis on passe en Hongrie ! Même si on rentre dans l’espace Schengen, le contrôle est très superflu, le douanier s’arrête à la porte de Campi ! Et puis personne ne vérifie mon titrage antirabique (preuve que j’ai assez d’anticorps contre la rage). J’ai dû faire ce certificat avant le voyage afin que je puisse retourner dans l’UE après… Bon au moins le passage s’est fait très rapidement !

On roule ensuite toute la journée pour arriver le soir au lac de Balaton. Il y a pleins de campeurs le long du lac. Les bords sont bien aménagés, c’est top pour rester plusieurs jours ! Mais on est pressés de rentrer à Prague et de retrouver la famille ! On profite donc uniquement d’une petite balade le long du lac au coucher de soleil.

Jour 414 : Le matin on part de bonne heure car on a encore des kilomètres à faire. On quitte la Hongrie dans la matinée et on traverse la Slovaquie dans la journée avec un arrêt rapide au pont de Bratislava.

Mes maîtres connaissent déjà bien la ville donc on ne s’y attarde pas plus. Le soir, on arrive en République tchèque !

 

 

 

 

 

 

Jour 415 : On traverse rapidement en Campi la ville de Brno, la deuxième plus grande ville tchèque et on fait une halte à l’automotodrome de Brno. Ce weekend c’est le grand prix moto et tout est en pleine préparation.

Notre dernier arrêt de notre périple fut l’ossuaire de Kutná Hora, assez impressionnant ! Au 16e siècle lors de sa rénovation, l’architecte a inclus des propositions de décoration faites d’ossements comme les couronnes érigées au-dessus des pyramides. Quant à la symbolique de l’espace de l’ossuaire et de sa décoration, il ne s’agit pas aujourd’hui de célébration ou de suprématie de la mort, mais d’étendre l’idée chrétienne de l’égalité des hommes devant le trône de Dieu.

 

 

 

 

 

 

Enfin direction la maison de ma maîtresse ! Toutes les bonnes choses ont une fin !

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Après 14 mois de voyage, 53 000 km parcourus et 29 pays traversés, on arrive à Prague, l’étape finale de notre périple à trois !

Nos pays préférés sont finalement ceux où on a passé le plus de temps.

Le top 1 est définitivement la Turquie qu’on a traversée 2 fois et on y est passés 3 mois en tout. La diversité des paysages, la beauté des sites naturels (Cappadocia et Pamukkale restent sans aucun doute nos destinations préférées) ainsi que l’hospitalité des gens font de la Turquie le pays à découvrir absolument !

Vient ensuite l’Iran, où on a passé 2 mois. Les iraniens nous ont accueillis à bras ouverts partout où on s’est rendus. On n’a jamais vu un tel degré d’hospitalité ! Tout le monde nous a ouvert la porte de sa maison sans la moindre hésitation !

Enfin, la Norvège, où on est restés 1 mois, est un pays aux paysages à couper le souffle et reste une destination incontournable pour tous ceux qui veulent profiter d’une bouffée d’air frais et des randonnées sportives récompensées par des panoramas sublimes.

Il est difficile d’exprimer tout ce qu’on a vécu durant ses 14 mois mais une chose est sûre. Ce sont avant tout les rencontres qui nous ont inspirées et motivées le plus au quotidien. On a appris plus que durant toutes les années à l’université ou au travail, on a rencontré des gens de milieux très différents qui ont enrichi notre savoir-faire et savoir-vivre. Le voyage restera pour nous la meilleure école de la vie !

PS : L’ensemble de nos photos sont sur ma page Facebook.

 

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58ème semaine : Derniers jours à la mer en Turquie et passage en Bulgarie https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/08/26/58eme-semaine-derniers-jours-a-la-mer-en-turquie-et-passage-en-bulgarie/ https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/08/26/58eme-semaine-derniers-jours-a-la-mer-en-turquie-et-passage-en-bulgarie/#respond Mon, 26 Aug 2019 07:45:57 +0000 https://zoulouonroad.com/?p=2856 Continuer la lecture de « 58ème semaine : Derniers jours à la mer en Turquie et passage en Bulgarie »]]> Jour 398 : Samedi matin, c’est l’heure de quitter notre Workaway et ce cadre paisible pour retourner sur la côte où on rejoint les parents de mon maître pour un weekend prolongé.

Jours 399 – 401 : On passe 3 jours de repos près de la plage. On se baigne, on mange, on se repose, des vraies vacances ! On en profite aussi pour visiter les villes Agva et Sile, des villes balnéaires à une dizaine de kilomètres de notre Airbnb.

A Sile, je profite à fond de l’immense plage qui s’offre à moi. Je cours comme un fou le long de la mer en aboyant sur les vagues ! La mer va vraiment ma manquer. Mes maîtres ne se lassent pas d’observer mes spectacles et me filment de nouveau (vidéo ici) !

Mardi matin, il est temps de dire au revoir à la famille et de poursuivre notre chemin de retour.

Jour 402 : On se lève de bonne heure aujourd’hui. Il fait encore nuit. La raison est qu’on souhaite traverser le détroit de Bosphore tôt le matin pour éviter les bouchons sur le pont en entrant à Istanbul. Et on a bien fait ! A 6 heures du matin, il n’y a pas grand monde et on traverse la capitale économique turque de 20 millions d’habitants sans aucun problème. Après 6 mois au Moyen Orient, on est de nouveau en Europe !

On roule tranquillement vers la frontière avec la Bulgarie quand, soudainement, en changeant de vitesse, le levier de vitesse nous lâche. Impossible de remettre une vitesse, le levier est tout mou… On est dans une montée… Sans pouvoir accélérer, on s’arrête rapidement sur une deux voie (heureusement !).  Il n’y a pas trop de trafic, les camions et les voitures arrivent donc à passer assez facilement sur l’autre voie. On est cependant derrière un petit virage… Ma maîtresse enfile donc son gilet jaune et se met un peu plus loin pour faire signe aux voitures passantes de changer de voie. Pendant ce temps, mon maître se met à la mécanique ! A force de voyager avec Campi, il le connaît bien maintenant et trouve rapidement le problème. Une vis casée sur la tringlerie qui empêche le bon fonctionnement de la boîte de vitesse. Maintenant que l’on connaît la cause, il faut trouver la bonne vis. Mais on n’en a plus…Que faire ?

Et encore une fois, la chance nous sourit ! Un camionneur s’arrête devant nous et essaie de nous aider. On lui montre donc la vis cassée. Il sort sa boîte d’outils et nous trouve rapidement une vis semblable. Mon maître bidouille ensuite un truc temporaire qui nous permet de rouler à vitesse fixe jusqu’à la première ville qui est à seulement 10 km ! On s’arrête dans le premier garage qu’on voit et on s’occupe direct de nous. 30 minutes plus tard, le problème est fixé et on peut repartir ! Pfiouuuu à un moment on pensait que c’est la boîte de vitesse qui a cassé ! Et là, on en aurait eu pour beaucoup beaucoup plus longtemps ! On croise quand même les doigts pour que ça soit la dernière fois qu’on visite un garage !

Jour 403 : Ce matin, on passe enfin en Bulgarie ! Le passage n’était pas si rapide que ça, on a dû passer au rayon X du côté turque. Mais à la différence de l’Iraq, il n’y a pas eu de contrôle supplémentaire après le rayon X. Du côté bulgare, le contrôle est très light. Mais il faut passer par le hangar de désinfection des pneus et payer 3 euros ! On dirait qu’ils aient juste vaporisé de l’eau sur Campi ! On achète ensuite une vignette à 7 euros pour la semaine et c’est parti ! En 2 heures de route, on rejoint de nouveau la côte de la mer Noire. La côte alterne plages et caps rocheux, avec des îlots. On commence notre séjour en Bulgarie par la visite de la ville Sozopol, aux touches d’Antiquité et avec des maisons traditionnelles (base en pierre, étage et toit en bois, véranda).

Le soir on trouve un superbe spot le long de la plage, à l’écart de la ville Sozopol. Il n’y a donc pas trop de monde et moi je peux courir librement.

Jour 404 : Aujourd’hui, c’est repos à la plage, en attendant la mère de ma maîtresse qui arrive demain à Burgas.

Alleeeez je vous montre une dernière vidéo de mon plouf dans la mer !

Le soir, un couple de tchèques se gare à côté de nous et on passe une partie de la soirée avec eux ! Ils ont même une mini shisha avec eux !

Jour 405 : Le matin on est récompensé par un magnifique lever de soleil. On n’arrive même plus à conter le nombre de levers et de couchers de soleil qu’on a eu la chance d’observer pendant ces 14 mois de voyage ! On en a vu sûrement plus que pendant nos vies citadines ! Sans parler de pleines lunes, des étoiles, des arcs en ciel !

Cet après-midi, on change d’endroit pour s’approcher de l’aéroport de Burgas. On trouve une plage tout près pour attendre notre invitée de Prague ! Ce qui est cool en Bulgarie, c’est le grand nombre de plages sauvages où il n’y a aucun problème pour camper plusieurs jours et où les chiens ne sont pas interdits. On a trouvé tous ces endroits facilement sur l’application Park4Night. Il suffit uniquement de chercher en dehors des villes !

Jour 406 : C’est parti pour récupérer la mère de ma maîtresse à l’aéroport. Après le déjeuner, on part profiter de la plage. Il fait beau, c’est le repos total pour mes maîtres ! Moi je n’arrive pas à rester sur place, quand je vois l’eau, je ne me repose pas, je ne pense qu’à y sauter !

PS : L’ensemble des photos de nos 3 mois en Turquie sont sur ma page Facebook.

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57ème semaine : Une semaine de volontariat dans une ferme idyllique en Turquie https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/08/22/57eme-semaine-une-semaine-de-volontariat-dans-une-ferme-idyllique-en-turquie/ https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/08/22/57eme-semaine-une-semaine-de-volontariat-dans-une-ferme-idyllique-en-turquie/#comments Thu, 22 Aug 2019 08:29:39 +0000 https://zoulouonroad.com/?p=2827 Continuer la lecture de « 57ème semaine : Une semaine de volontariat dans une ferme idyllique en Turquie »]]> Jours 391 – 397 : C’est parti pour notre 7ème et dernière expérience de volontariat via l’organisme Workaway qu’on recommande vivement !

Cette fois-ci on aidera un couple de retraités avec le jardinage et des travaux de rénovation. Leur maison se situe dans un endroit paisible entre les collines, avec une magnifique vue sur la ville Pamukova depuis leur jardin de 6000m2 !

Et la cerise sur le gâteau, un étang que pour moi où j’ai le droit de sauter !  Je suis aux anges et comme vous en doutez bien, je passe la semaine à m’amuser dans l’étang (voir ma vidéo).

Pendant ce temps mes maîtres travaillent beaucoup dans le jardin à déterrer les mauvaises herbes et à creuser un grand trou pour y mettre un tuyau d’eau. Tout ça est très physique !  Quand je ne m’amuse pas dans l’eau, j’observe les humains creuser et au lieu des gouttes d’eau j’attrape de la terre (regardez cette vidéo) !  Eh oui je vis dans le moment présent et je profite de chaque petite opportunité pour m’amuser 🙂 La belle vie quoi   !

Toute la maison est construite en bois. Elle fonctionne aux panneaux solaires. Elle est assez petite car ils passent la majorité de leurs temps dehors. Grâce à la cuisine extérieure avec un four, on peut tout cuisiner dehors ! Avec le beau temps qu’on a eu quasiment toute la semaine, on en a bien profité, en totale harmonie avec la nature !

Les propriétaires essaient d’être autosuffisants en légumes, légumineuses et fruits ! Tout leur jardin est un potager ! Le jardinage constituait donc notre tâche principale, ensemble avec la construction d’une plateforme de yoga. Ma maîtresse et moi, on participait aussi à la session de yoga le matin ! De quoi être en pleine forme et de bonne humeur pour le reste de la journée !

Plateforme de yoga en construction
Plateforme de yoga en construction

 

 

 

 

 

 

C’est un endroit vraiment idyllique ici. Pas de voisins aux alentours et une vue magnifique sur la vallée qu’on savourait à chaque réveil, repas, repos, coucher ! Un vrai havre de paix !

On a aussi visité la maison écologique de la communauté, construite en terre et en paille. Quelle inspiration !

Enfin, la dernière journée, on a décidé de monter en haut du château situé sur la colline d’en face et on a été de nouveau récompensés par une vue à couper le souffle. On ne se lasse pas de cet endroit paisible !

Cette rando fut la fin de notre Workaway. On ne peut que recommander ces expériences lors de vos voyages. En tout, on a fait plus de 2 mois de volontariat sur 14 mois de voyage. C’est là où on a appris le plus sur le métier de la ferme, sur l’écologie et l’autosuffisance, sur la culture du pays. Ce sont aussi des moments de repos tant mérités après plusieurs milliers de kilomètres à rouler, à visiter, à planifier l’itinéraire. Et finalement, on a rencontré des gens incroyables, dévoués, motivés, travaillant durs pour accomplir leurs rêves !

PS : Nos photos sont sur ma page Facebook.

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56ème semaine : Le tour des garages turques sur la côte de la mer Noire https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/08/17/56eme-semaine-le-tour-des-garages-turques-sur-la-cote-de-la-mer-noire/ https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/08/17/56eme-semaine-le-tour-des-garages-turques-sur-la-cote-de-la-mer-noire/#comments Sat, 17 Aug 2019 08:55:19 +0000 https://zoulouonroad.com/?p=2767 Continuer la lecture de « 56ème semaine : Le tour des garages turques sur la côte de la mer Noire »]]> Jour 386 : On entame de nouveau la route dans les montagnes. On avance lentement car elle n’est pas en très bon état. Il nous reste encore une centaine de kilomètres avant d’arriver sur la côte de la mer Noire ! La route est sinueuse et il y a pas mal de travaux ! On passe à côté des tunnels encore en travaux, dommage ça sera pour la prochaine fois ! La route nous fait passer par les petits villages où seulement des bergers vivent. La région est verte et des troupeaux de moutons, de chèvres et de vaches pâturent tranquillement. A un moment, on passe un col à 2700 mètres où il fait 4 degrés ! Cependant, le brouillard ne nous permet pas d’apprécier la vue sur la vallée. Comment ça se fait que dans le Sud on souffrait de la chaleur et ici c’est l’hiver !

Et quelques instants plus tard, on retrouve de nouveau le soleil sur la côte !

Sur la route, on s’aperçoit aussi que Campi tremble un peu plus que d’habitude dès qu’on accélère fortement mais on n’y prête pas trop d’attention. De toute façon, on ne dépasse que rarement les 80 km par heure. Une fois arrivés sur la côte, on s’arrête à Trabzon pour faire les courses puis direction le monastère de Sumela qui est dans les terres, au milieu d’un parc national. Mais à peine sortis de Trabzon, Campi commence à trembler de plus en plus dès qu’on dépasse les 60 km, puis les 50 km, puis les 40…De peur de tomber en panne au milieu de la route, on s’arrête dans une station d’essence pour voir ce qui se passe ! Mon maître jette un coup d’œil sous le Campi mais il ne voit rien d’inhabituel…On reprend la route mais on n’arrive pas à dépasser les 40km par heure sans que tout ne secoue! Alors tant pis pour le monastère de Sumela, qui apparemment est fermé pour cause de rénovation, on fait demi-tour et on se pose sur un parking à l’entrée de la ville, prêts à aller dans la zone des garages première chose demain matin.

Jour 387 : Le matin, c’est parti pour faire le tour des garages et trouver un bon garagiste. On s’arrête dans le premier que l’on voit. On veut commencer par vérifier l’équilibrage des pneus. Dans la foulée, on nous fait aussi la géométrie des pneus pour un dixième de prix français !

Malheureusement, après un test, le problème persiste. On nous envoie donc dans un autre garage où ils démontent la roue et regardent en-dessous le moteur. On passe encore un bon moment au garage, le patron est de nouveau très accueillant. Le verdict qui tombe est le cardan gauche cassé qui provoquerait des vibrations importantes lors de l’accélération et lorsqu’on roule vite. Ils peuvent cependant nous changer uniquement la rotule de roue qui bouge aussi, faute d’avoir trouvé la pièce détachée à Trabzon. Ils nous conseillent de rouler jusqu’à Samsun, la plus grande ville sur la côte, où on peut tenter notre chance pour trouver le cardan gauche.

On roule donc au pas jusqu’à Samsun. Mais les 325 kilomètres sont longs à 40km/heure. Fatigués, on s’arrête à mi-chemin, quasiment à la tombée de la nuit.

Jour 388 : On arrive à Samsun dans la matinée, puis on passe deux heures dans un garage pendant qu’ils sortent le cardan et essaient de le réparer par eux-mêmes. Car encore une fois, la pièce est indisponible. Mais on ne le sent pas trop. On est moins bien accueillis que d’habitude et le patron ne semble pas être très motivé. Résultat, au bout de deux heures ils ont tout remonté sans rien réparer à part avoir mieux fixé une rotule avec un bout de plastique. Ça n’a pas l’air très pro ! Et pour finir, on a payé un montant beaucoup plus élevé que d’habitude pour un travail qui ne semble pas être de bonne qualité.

On part un peu déçus et confus… Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Il semblerait que notre seule chance est de trouver la pièce détachée à Ankara ou à Istanbul. On va peut-être devoir faire encore 300 km à rouler quasiment au pas, en risquant qu’à n’importe quel moment tout peut casser complètement ! En soi, on apprécie la chance de pouvoir encore rouler et avancer (toujours chercher le côté positif des choses ;)) !

Et on doit avancer car dans une semaine on doit retrouver les parents de mon maître près d’Istanbul. On a aussi prévu de faire une dernière semaine de volontariat dans une ferme à Sakarya, mais ça nous ferait un détour qu’on ne risquerait probablement pas avec notre problème ! Surtout ne pas fatiguer Campi et faire plus que nécessaire !

Jour 389 : Le matin on continue notre route vers Istanbul. A Samsun on a quitté la mer et maintenant on passe par l’arrière-pays. Ça monte et ça descend, pas top pour Campi. C’est surtout dans les montées où Campi tremble le plus… Puis on décide de faire les courses, l’histoire de se détendre :). Ma maîtresse trouve donc un supermarché Bim sur notre chemin, à l’entrée de la ville Havza. Pas de bol, le supermarché n’existe pas mais on tombe sur une zone des garages ! Est-ce un signe comme quoi il faut demander ici ? On tente notre chance, probablement notre dernière ! Peut-être que la troisième fois, ça marchera ! C’est une petite ville donc on ne pense pas trouver le cardan ici mais on souhaite se renseigner dans un magasin de pièces automobiles s’ils peuvent nous le commander à Istanbul et nous l’envoyer. Le magasin nous envoie direct vers un garage. On va donc se renseigner là-bas. Comme d’habitude, après avoir « mimé » les symptômes de Campi, le garagiste veut démonter la roue pour regarder le cardan. Mais après deux essais précédents sans succès, on ne veut plus que quelqu’un touche à Campi, et qu’on paie pour rien. Or, le garagiste insiste. Cette fois-ci, il nous inspire la confiance et semble motivé. On est aussi très bien accueilli ! Alors on lui laisse sa chance !

Malheureusement, après avoir tout démonté, il n’arrive pas à démonter le cardan. Après plusieurs tentatives, il abandonne et remonte tout.

L’espoir est-il perdu ? Il part quand-même faire un test avec mon maître…et ils reviennent tout souriants ! Ça fonctionne ! Incroyable ! Personne semble vraiment savoir où était le problème mais à ce moment-là, tout le monde s’en fout ! Nous on est contents de pouvoir avancer vers la France et le garagiste est content de nous avoir débloqués ! Pour fêter ça, il nous invite chez lui où sa femme nous a préparé à manger ! Puis, toute sa famille nous rejoint pour un café ! On est de nouveau émous ! Comme à chaque fois, malgré les galères, ça se finit bien et on fait des rencontres inoubliables ! Maintenant on croise les doigts pour qu’on puisse arriver tranquillement à la maison.

Jour 390 : On commence la journée par visiter la ville de Safranbolu, la cité du safran, classée par l’UNESCO au patrimoine mondial en 1994. C’est l’une des rares villes en Turquie aussi riche en demeures anciennes datant du 18ème siècle. Et sûrement, c’est l’une des villes les plus belles en Turquie qu’on ait vue.

Après une balade dans le centre-ville historique, c’est le moment de se rafraîchir dans la bassine d’eau publique. Vous avez déjà vu ma vidéo qui montre comment ça me rend heureux de jouer avec l’eau ? 🙂

On s’avance ensuite vers Sakarya où on va passer notre dernière semaine de volontariat de notre voyage ! Sur le chemin, on s’arrête visiter l’impressionnante cave de Gökgöl qu’on a trouvé sur l’application iOverlander. Tout le monde recommandait la visite et effectivement ça vaut le coup ! La visite se fait à pied et avec un casque !

La Turquie nous démontre une fois de plus à quel point elle est Dogfriendly ! J’ai le droit de visiter la cave aussi ! J’aime bien mais vu que je n’aime pas le noir, je me tiens au plus près de mes maîtres ;).

 

 

 

 

 

 

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55ème semaine : Passage de frontière turco-irakienne au rayon X et visite du magnifique cratère de Nemrut https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/08/13/55eme-semaine/ https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/08/13/55eme-semaine/#respond Tue, 13 Aug 2019 17:49:48 +0000 https://zoulouonroad.com/?p=2722 Continuer la lecture de « 55ème semaine : Passage de frontière turco-irakienne au rayon X et visite du magnifique cratère de Nemrut »]]> Jour 380 : Après les passages de frontière chaotiques entre l’Azerbaïdjan et l’Iran puis entre l’Iran et l’Iraq, on se prépare ce matin à affronter la frontière entre l’Iraq et la Turquie que l’on craint fort !  Compte tenu des tensions entre la Turquie et le Kurdistan, on n’échappera certainement pas à une fouille bien minutieuse de la part des autorités turques !

A présent on est du côté irakien. Après une vérification rapide de nos passeports, nous voilà de nouveau dans le monde de la bureaucratie !  Il faut remplir plusieurs documents, payer une taxe de sortie de 10 $, obtenir le reçu, le redonner un peu plus loin, faire tamponner nos visas…En 1 heure c’est fait  !  On finit par le post des douanes où l’agent vérifie plutôt rapidement l’intérieur de Campi.

Ça y est, on passe maintenant, sans aucune grande difficulté, du côté turc. D’après les récits d’autres voyageurs, il faut avant tout s’abstenir de mentionner le Kurdistan, une région non reconnue par la Turquie !

Au premier contrôle, les agents vérifient scrupuleusement Campi alors que j’attends dehors avec ma maîtresse. Il y a des petits jets d’eau pour se rafraîchir, j’en profite pour m’amuser un peu, le temps que les douaniers fouillent Campi. Tout le monde est gentil avec moi et les agents rigolent quand ils me voient jouer avec de l’eau ! Quand la fouille est terminée, on nous fait signe d’avancer. Pfioooou est-ce le seul contrôle du côté turc ? On n’y croit que moyennement ! Et effectivement, en repartant, l’un des agents nous tamponne notre feuille en y inscrivant bien en grand « X-ray ». On n’y échappera plus… On avance vers le guichet suivant où l’agent vérifie nos documents de véhicule.

Ensuite, il faut garer Campi et aller se faire tamponner nos passeports. On met une bonne dizaine de minutes pour trouver le bâtiment concerné. La frontière est un labyrinthe sans aucune indication, aucun panneau de direction. On passe rapidement au guichet pour donner nos passeports. Les agents nous demandent de nous asseoir dans la salle d’attente. Un quart d’heure plus tard, un autre agent vient et demande à mon maître de passer au guichet. Après une longue discussion un peu agitée, mon maître revient dans la salle d’attente. L’agent lui a pris son téléphone portable pour l’examiner, tout en le rassurant qu’il s’agit d’une procédure standard. Ça prend du temps cette fouille du portable ! Mon maître n’est pas du tout content…Enfin l’agent appelle de nouveau mon maître et lui pose des questions sur l’Iraq, et surtout pourquoi est-on passés par là pour venir en Turquie. On répond tout simplement, par curiosité ! Heureusement, ils ne nous embêtent plus. Ils tamponnent nos passeports et voilà on peut partir ! On prend Campi et on s’avance vers un autre guichet où l’agent vérifie l’assurance et la carte grise de Campi. On est à deux doigts de partir quand l’agent nous signale qu’il faut maintenant passer au rayon X… On passe donc une heure dans la queue pour le rayon X, entre temps on doit sortir quelques affaires de Campi comme l’eau et l’électronique.

Ca y est, Campi passe maintenant pour la première fois de sa vie, sûrement, au rayon X ! Après cette attente fastidieuse, et le stress du rayon X, on est encore loin d’être partis ! En sortant du rayon X, deux agents avec des tournevis nous rejoignent pour vérifier chaque petit doute trouvé sur les scans ! Les bouteilles de gaz, le faux-plafond, le réfrigérateur…rien n’a échappé à leur contrôle minutieux. On a même dû mettre notre échelle pour qu’ils puissent jeter un coup d’œil sur le toit !

Enfin, ils nous donnent leur aval pour partir ! Un dernier contrôle des documents et la barrière vers la Turquie s’ouvre ! On est fatigués et on meurt de chaud sous les 50 degrés ! Donc le plan est évident…traverser ce plateau turco-syrien pour retrouver un peu de fraîcheur dans le centre de la Turquie ! Tout le monde nous assure que vers Erzurum il fait frais ! Mais ça fait encore un millier de kilomètres…

A la sortie de l’Irak, on longe pendant une dizaine de minutes la frontière syrienne jusqu’à la ville Cizre. Un fleuve sépare la frontière, des posts de contrôle militaires sont omniprésents. On n’aurait jamais cru se retrouver un jour dans cette région qui vous fait des frissons dès que vous la regardez sur la carte, au croisement entre la Turquie, la Syrie et l’Irak ! Et pourtant, notre voyage nous a emmenés par-là, et on découvre certes une zone désertique et pauvre, comme on l’imaginait, mais où il est possible d’aller sans avoir l’impression de risquer sa vie !

Cependant, on ne s’attarde pas dans cette région à cause de la chaleur ! Depuis Cizre, on prend donc une petite route dans les montagnes et on roule tout après-midi jusqu’à Siirt où on trouve un bivouac au calme. Après quasiment 5 heures passées à la frontière, c’est un repos bien mérité !

Jour 381 : Le matin, le soleil nous réveille de bonne heure. Dès que les premiers rayons touchent Campi, il commence à chauffer et la température à l’intérieur monte rapidement. On continue donc notre route vers Tatvan, une région autour du lac Van où il est censé faire un peu meilleur. D’ailleurs quand on y est passés en février, sur notre chemin vers la Géorgie, toute la zone était sous la neige ! On a donc l’espoir qu’il fera moins chaud là-bas que dans le Sud de la Turquie ! Notre plan est d’arriver au cratère de Nemrut, un volcan dormant, situé au bord du lac Van, qui se trouve à une altitude de 3 050 m !! Notre espoir de trouver de la fraîcheur est encore plus grand !

Avant de grimper au cratère, on fait une halte à Tatvan pour trouver un garage qui pourra nous faire la vidange, la 5ème du voyage, à 50 000 kilomètres ! Après une tentative sans succès, on tombe sur un garage dont le patron nous accueille bras ouverts ! Il a l’air très content qu’on ait choisit son garage ! Finalement on y passe tout après-midi, à boire du thé et à parler, dans la mesure du possible car leur anglais est très limité ! Quel accueil une fois de plus !

On part ensuite vers le cratère et on se pose à mi-chemin pour admirer la vue magnifique sur le lac de Van, bercés par le vent frais.

Jour 382 : Ce matin, on monte en Campi jusqu’au cratère, puis on entame la descente au lac du cratère (Nemrut Gölü), situé à 2 247 mètres d’altitude et dont la profondeur maximale atteint 155 mètres. Un magnifique panorama s’offre à nous en descendant dans le cratère de diamètre d’environ 7 × 8 km. Plusieurs lacs de couleur turquoise et bleu ciel, posés dans la forêt au pied des rochers, nous offre un superbe panorama dans le style norvégien ! On en prend pleins les yeux !

A mi-chemin on croise une moto bien équipée, certainement un touriste ! On ralentit et on voit une plaque française. On fait donc un coucou, contents de retrouver enfin un compatriote ! Le courant passe vite avec ce jeune motard qui est parti il y a seulement une semaine (!!) pour faire la Pamir highway, la deuxième plus haute route du monde, passant par le Tadjikistan et le Kirghizstan ! On met donc en pratique l’apprentissage inculqué en Iran et en Turquie et on invite Dylan à nous rejoindre pour le déjeuner au lac. Il accepte volontiers ! Finalement, on passe tout après-midi au pied du lac à papoter, à boire et à manger !

Quand on se motive pour un petit tour à pied autour du lac, et on est déjà à 5 minutes de Campi, on observe qu’une voiture se gare à côté de Campi, alors qu’on est bien éloignés de la route principale. Mais qui est-ce ? Pourquoi se colle-t-il à Campi ? Tant pis pour la petite rando, on est obligés d’aller voir ce qui se passe ! On retourne donc au Campi … pour retrouver les garagistes de Tatvan ! On leur avait dit qu’on passerait quelques jours aux alentours du cratère et ils sont venus nous voir et nous amener une pastèque ! On n’y croit pas ! Ils ont fait 20 kilomètres juste pour passer un moment avec nous ! La gentillesse, l’hospitalité et l’humanité de ce peuple kurde et perse n’arrêteront jamais de nous surprendre !

Jour 383 : Ce matin on dit au-revoir à Dylan qui continue sa route vers Tadjikistan alors que pour nous c’est encore une journée repos. D’abord une baignade matinale au lac, puis on se pose en haut du cratère.

Une voiture se gare près de nous l’après-midi ! Deux hommes nous saluent et se présentent comme des reporters pour une chaîne de télé kurde venant faire un reportage sur le cratère de Nemrut. Ils font donc un petit tournage avec nous sur notre parcours de voyageurs et sur ce que l’on pense de l’endroit. Et il faut qu’on avoue que cette région autour du lac de Van et tout particulièrement le cratère de Nemrut fait certainement partie de nos top destinations !

Le soir, on est invités par les garagistes à les rejoindre pour un thé dans un bar près du lac de Van. J’ai même un dogsitter tout à moi, tellement l’un des garagistes est tombé sous mon charme. Il a pris ma laisse direct et ne me lâche plus ! On passe encore un moment agréable en leur compagnie, les adieux ne sont pas faciles !

Jour 384 : Aujourd’hui on longe le lac de Van pour arrive à Ahlat où l’on visite l’un des plus grands cimetières musulmans au monde et le plus grand en Turquie avec ses 9000 tombes. Assez impressionnant !

On prend ensuite la route de montagne pour s’approcher d’Erzurum, la grande ville de la région. Sur le chemin on prend deux autostoppeurs français ! En s’avançant vers Erzurum, il commence à faire bien froid, il pleut même ! Quel changement !

Jour 385 : Aujourd’hui on commence par un déjeuner d’anniversaire de ma maîtresse ! On trouve un restaurant dans le centre d’Erzurum, assez atypique. Il se situe dans les maisons historiques d’Erzurum, spécialement conçues pour garder les maisons chaudes l’hiver et froides l’été grâce aux 80 cm d’épaisseur extérieure des murs.

La visite d’Erzurum fut aussi agréable, c’est une très belle ville dans le style arménien, située au pied des montagnes.

Le soir, on trouve de nouveau un spot dans les montagnes. On se croirait dans le ciel ici ! Les nouages sont bas et forment une couche douce en-dessous de nous. Seuls quelques sommets à pic transpercent cette couette nuageuse. Un vrai régal pour les yeux. Ces moments en totale immersion avec la nature vont grave nous manquer !

PS : Nos photos sont sur ma page Facebook.

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54ème semaine : Le tour du Kurdistan irakien https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/08/06/54eme-semaine-le-tour-du-kurdistan-irakien/ https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/08/06/54eme-semaine-le-tour-du-kurdistan-irakien/#respond Tue, 06 Aug 2019 12:39:27 +0000 https://zoulouonroad.com/?p=2707 Continuer la lecture de « 54ème semaine : Le tour du Kurdistan irakien »]]> Jour 374 : Notre première destination au Kurdistan irakien est la deuxième plus grande ville de la région, Souleimaniye. On y passe une nuit calme (notre première nuit en Irak!!) dans un immense parc où les familles viennent pique-niquer. Pour le moment, rien ne change par rapport à l’Iran ! Sauf que mes maîtres peuvent enfin prendre un vrai apéro ! Cette première nuit ici nous rassure sur la sécurité de la région et élimine complètement nos quelques doutes restants.

Le matin on est prêts à visiter le bazar de la ville. Sur notre chemin, on s’arrête faire le change car il est impossible de payer par carte bancaire ici et il n’y a que très peu de distributeurs qui prennent la carte (on en a trouvé un dans un hôtel 5 étoiles mais les frais sont trop élevés, il vaut mieux faire le change). En cherchant un parking près du centre-ville, on passe dans une rue des magasins de pneu ! On décide donc de se renseigner sur la disponibilité de nos pneus ici car on en a désespérément besoin. Campi grince à chaque petit virage, ça commence à faire vraiment peur !

Coup de bol, dans le magasin qu’on a choisi, on tombe sur un homme maîtrisant parfaitement l’anglais. On arrive donc à se faire comprendre deux fois plus vite. Un coup de fil et ils trouvent nos pneus ! En plus à un prix très compétitif, à 130€ les deux, ce qui est moitié prix par rapport aux prix proposés en Iran. On a donc de nouveau des pneus de qualité turque, les Lassa. Tout se passe sans souci, en une demi-heure les pneus sont arrivés et montés. Pendant ce temps, on est posés tranquillement dans la boutique et on échange avec le monsieur autour d’un thé ! C’est un sacré voyageur pour un irakien, il a fait une dizaine de pays en Europe ! Apparemment avec un bon diplôme et des contacts, il n’est pas si difficile de pouvoir voyager en Europe en tant que touriste.

 

 

 

 

 

 

Bref, armés de nouveaux pneus, on part visiter le centre de Souleimaniye. Comme en Iran, il y a un grand bazar animé qui domine tout le centre-ville. On ne se sent pas trop dépaysés par rapport à l’Iran mais les règles sont nettement moins strictes ici : plus besoin de porter le voile, moi je peux être promené dans la rue sans aucun souci et il est possible d’acheter de l’alcool…d’un coup on se sent plus libre et ça fait du bien !

Jour 375 : En route vers Erbil, la capitale du Kurdistan. Sur le chemin, on tombe sur un monument imposant à l’entrée de la ville. On s’y arrête pour le visiter, accompagnés d’un des militaires qui gardent le monument (on ne sait d’ailleurs pas à quoi il sert vraiment, sur place il n’y a rien d’écrit).

On trouve ensuite un parking près de la citadelle d’Erbil et on part tous ensemble visiter le centre. A peine arrivés sur la place centrale, on commence à sérieusement crever de chaud. Le bitume sous 45 degrés est brûlant pour mes coussinets. On décide donc de retourner au Campi et revenir le lendemain tôt le matin pour profiter un peu plus de la balade.

Le seul défi cependant est de trouver un endroit où il fait un peu plus frais car cette chaleur commence à être insoutenable et Campi a bien chauffé pendant les quelques heures garé au soleil ! Le gardien de la citadelle nous indique qu’il y a des montagnes à une vingtaine de kilomètres où il fait nettement plus frais. On part donc à Shaqlawa où on retrouve effectivement un peu de fraîcheur et de l’ombre sous les arbres, chose assez rare ! On a tellement du mal à trouver des spots avec de l’ombre car il n’y a pas beaucoup de verdure. Mais mission accomplie ! On est pas mal ici, avec la vue sur la vallée.

A un moment, 4 militaires armés arrivent en voiture pour nous donner leur aval pour dormir ici la nuit. Ils nous donnent même un numéro de téléphone au cas où on a un souci. Ils passent également plusieurs coups de fil. On a l’impression que tous les militaires du coin sont maintenant au courant qu’on est là !

Jour 376 : On se lève de bonne heure pour revenir à Erbil et profiter de la balade matinale dans la citadelle. Les plus anciennes traces d’occupation de la citadelle remontent apparemment au 5e millénaire avant J.-C.! La citadelle se trouve sur une colline donnant une belle vue sur la place centrale, qui est animée par le marché local et les nombreuses fontaines d’eau.

Cette courte vidéo vous montre l’ambiance du marché local. Et moi, je suscite toujours et encore l’intérêt des locaux qui n’hésitent pas à poser avec moi.

Mise à part le bazar, je peux accompagner mes maîtres partout dans la ville, c’est super !

En sortant d’Erbil, on tombe sur un Carrefour où on n’arrive pas à résister aux fromages français !

On part ensuite à la découverte de la nature kurde ! Après de longues recherches, on trouve finalement un spot tranquille pour bivouaquer (c’est le weekend et tout le monde est venu dans cette région pour pique-niquer !). En bonus, on est garés près d’un fleuve ! Alors un petit ploufff s’impose ! Parmi mes spectateurs, il y a des humains et des chèvres, comme en témoigne cette vidéo !

Jour 377 : Premier stop, c’est le Canyon de Rawanduz. On s’arrête à plusieurs endroits sur notre chemin pour observer le canyon sous différents angles !

Puis, on s’accorde une petite pause aux chutes d’eau de Bekhal pour savourer un thé près de l’eau. Les restos sont littéralement sur les chutes d’eau ! Avec les températures élevées, les irakiens sont fans de l’eau, ça nous fait un point en commun ;).

Puis, on enchaîne avec la visite de la ville Aqra ou Akre, posée dans la vallée.

On prend ensuite une route passant par les montagnes et offrant de beaux panoramas. On en profite aussi pour trouver un endroit pour la nuit avec des températures plus ou moins soutenables.

Jour 378 : Aujourd’hui, on commence par la visite de la ville Amedi qui se situe sur une colline au sommet plat. Il n’y a pas grand-chose à voir dans la ville mais ce qui vaut plus le coup, c’est la vue sur la ville depuis la route. On se gare sur un lieu très touristique pour pouvoir prendre une photo puis on suit la foule pour découvrir ce qui attire les gens ici.

Et c’est de nouveau l’eau ! C’est simple ici. Là où il y a de l’eau, il y a du monde et ça vit ! Ce pays est fait pour moi ! On suit donc un canal le long duquel se trouvent des restos, des bars à shisha et des stands. Les meilleures places sont celles directement dans l’eau! Au bout du canal, on tombe sur une chute d’eau où on se rafraîchit.

Après cette petite escapade, on part visiter l’ancienne résidence d’été de Saddam Hussein, complètement laissée à l’abandon. On se pose ensuite dans les hauteurs, encore avec une vue magnifique sur le coucher du soleil.

Jour 379 : Pour le dernier jour en Irak, on décide de visiter l’une des villes les plus bizarres qu’on ait jamais vus. Il s’agit de Lalish, un lieu saint du Yézidisme. Cette religion est plutôt similaire au christianisme mais n’a rien à voir avec l’islam. Ici, il faut laisser vos chaussures à l’entrée du village et les récupérer en sortant. Car la règle ici, c’est de marcher pieds nus !

On a cru comprendre que c’est pour des raisons de propreté mais également une tradition de longue date. On en sait pas plus. En tout cas, heureusement que la ville est majoritairement recouverte de sol blanc, ça chauffe moins les pieds ! Maintenant mes maîtres savent ce que c’est de marcher partout pieds nus ;).  On visite également le temple yézidi et la source d’eau au sous-sol.

Enfin, en récupérant nos chaussures, les gardiens du village nous invitent à se poser dans leur bureau climatisé et nous offrent de l’eau, quel accueil !

Puis direction la dernière étape de notre périple en Irak, la ville Dahuk. Il n’y a rien d’extraordinaire dans cette ville mais on s’en souviendra pour son ambiance festive (comme en témoigne cette vidéo) le soir près du barrage.

Ici se trouve un grand complexe touristique avec de nombreux restaurants et des attractions. On fête donc notre dernière soirée en Irak autour d’une shisha tout en mesurant la chance qu’on a d’avoir pu découvert ce pays tellement méconnu des touristes occidentaux !

En résumé, malgré 5 contrôles militaires en moyenne par jour , on s’est toujours sentis en sécurité ici. On est partis au Kurdistan sans aucun préjugé et on a découvert de nouveau une population bienveillante et accueillante (qui laisse cependant un peu plus d’espace personnel que les iraniens :)). Et voyager avec un chien en Irak ne pose aucun problème. On n’a jamais été embêtés pour quoi que ce soit !

Comme quoi il ne faut pas se fier aux médias ou à l’opinion public mais bien aux voyageurs qui y sont allés !

PS : Nos photos sont sur notre page Facebook.

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Jour 373 : Après le passage de frontière chaotique, on arrive au Kurdistan irakien !! https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/07/28/jour-373-apres-le-passage-de-frontiere-chaotique-on-arrive-au-kurdistan-irakien/ https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/07/28/jour-373-apres-le-passage-de-frontiere-chaotique-on-arrive-au-kurdistan-irakien/#comments Sun, 28 Jul 2019 19:37:29 +0000 https://zoulouonroad.com/?p=2692 Continuer la lecture de « Jour 373 : Après le passage de frontière chaotique, on arrive au Kurdistan irakien !! »]]> Jour 373 : On se lève de bonne heure pour affronter la frontière irano-irakienne qui ne semble pas être des plus faciles à ce qu’il paraît. On a entendu parler de cette frontière comme un passage chaotique avec beaucoup de paperasse et des allers-retours entre de nombreux checkpoints.

Deux choses nous préoccupent en particulier. La première est le tampon sur notre CPD (Carnet de Passage en Douane), une formalité importante qui nous permet de récupérer à notre retour les 2000€ de caution ! Notre deuxième préoccupation est la fameuse taxe d’essence qui est apparemment obligatoire à payer à la sortie de l’Iran mais que de nombreux voyageurs ne paient finalement pas… S’agit-il donc d’un paiement non officiel ? Bref, on verra bien !

Prêts à décoller pour parcourir les derniers 20 kilomètres qui nous séparent de la frontière, on rencontre un problème mécanique alors qu’on n’est même pas partis ! En effet, on n’arrive plus à faire remonter notre marche ! Et on ne peut pas rouler avec, au prix de la casser ou de cogner d’autres objets sur notre route. Il s’avère que le système mécanique ne marche plus. Mon maître sort donc le tournevis et c’est parti pour une bonne demi-heure de bricolage sous Campi pour enlever manuellement cette foutue marche ! Enfin, avec la marche dans la salle de bain, on attaque le passage de frontière qu’on espère être moins stressant que lors de notre entrée en Iran!

On remonte de nouveau une longue file de camions et arrive au premier contrôle des passeports sans faire la queue, en étant encore une fois le seul véhicule léger ! Tout se passe bien, on trouve rapidement le deuxième checkpoint, à quelques centaines de mètres plus loin. Cette fois-ci, c’est un grand bâtiment où il faut aller à l’intérieur, même le conducteur doit passer la frontière à pied ! On s’en assure quand-même plusieurs fois auprès des agents puisque la dernière fois que mon maître a passé la frontière à pied, en l’occurrence en Arménie, il a dû sortir du pays et re-rentrer en Campi pour avoir le tampon d’entrée en tant que conducteur ! Inutile de dire que les tampons arméniens lui prennent désormais une page entière dans le passeport 😊.

Alors que j’attends sagement dans Campi, sous le regard curieux des passants, mes maîtres font la queue pour avoir le tampon de sortie sur leurs visas iraniens ! Petite précision, l’Iran ne tamponne plus les passeports mais uniquement les visas qui sont sur une feuille A4 à part. On n’a donc aucune trace du passage en Iran dans nos passeports.

Le temps d’attente est long car un bus est arrivé en même temps. Finalement, après une demi-heure, mes maîtres obtiennent le tampon de sortie ! Il n’y a plus de possibilité de retour maintenant. Il faut absolument que notre CPD soit tamponné et qu’on obtienne facilement les visas pour le Kurdistan irakien (on s’est renseignés sur l’application iOverlander et apparemment à la frontière les ressortissants de l’UE peuvent obtenir facilement le visa de 30 jours). Effectivement, on a aussi voulu s’en assurer auprès des autorités compétentes et ne pas se fier uniquement aux avis d’autres voyageurs. Mais à l’ambassade irakienne de Téhéran, où on s’est rendus en personne, l’agent nous a indiqué qu’aucun visa ne peut nous être accordé si on n’est pas résident en Iran… ça ne tenait pas trop la route son discours ! A partir de quand les ambassades ne prennent que des résidents du pays dans lequel elle se trouve ?!

On avait beau lui expliquer qu’on souhaitait se rendre uniquement au Kurdistan, une région autonome de l’Irak, au Nord du pays mais il était submergé par la foule et le chaos qui régnait sur place après l’ouverture de l’ambassade !

On a donc décidé se faire confiance aux voyageurs qui se sont rendus au Kurdistan irakien, et qu’on a même contacté en personne, pour s’assurer qu’il est possible de rentrer dans cette partie de l’Irak sans aucun souci. On en a aussi profité pour demander des conseils et leurs ressentis sur le pays. Leurs retours positifs nous ont conforté dans notre décision de découvrir cette partie du monde loin des sentiers battus ! Je devais être surement dans les premiers chiens étrangers à rentrer sur le territoire kurde !

Parenthèse à part, une fois les visas iraniens tamponnés, il n’a pas été difficile de trouver la personne compétente pour faire tamponner le CPD. Il a fallu seulement bien vérifier que les données du CPD correspondait à Campi, le plus important étant le numéro de châssis. Comme d’habitude, dès que quelqu’un rentre dans Campi, j’aboie à fond pour lui faire peur et raccourcir le temps de contrôle, chose que mes maîtres apprécient tout particulièrement 😊. Dans ce cas-là, ça a plutôt bien marché ! Après moins de 10 minutes, le CPD est tamponné et apparemment on peut quitter le pays maintenant !

Tout contents, on passe le dernier checkpoint des douanes et l’agent nous ouvre le portail. On passe aussi à côté du panneau Exit Iran ! Ça y est, on est dans la zone de No Man’s Land ! … Sauf qu’un homme nous arrête avant la frontière irakienne et demande la fameuse taxe d’essence ! On fait semblant de ne pas comprendre, l’homme appelle donc son ami qui parle anglais et nous explique la situation. Ça nous parait très bizarre, on vient de quitter le pays, on a tous les tampons de sortie et l’homme ne semble pas du tout être un agent de la frontière (même s’il est difficile de faire la différence car même les agents officiels ne sont pas en uniforme). Mais quelques instants plus tard, notre vive discussion attire des soldats qui surveille cette partie de la frontière. Et ça crée des discussions entre les soldats, certains nous disent « It is OK, go » et certains nous demandent de retourner de nouveau en Iran pour payer cette taxe ! Décidément, cette taxe n’a pas l’air d’être vraiment officialisée et encadrée ! Mais bon, l’un des soldats ne veut vraiment pas nous laisser passer. On passe donc de nouveau par le portail que l’agent nous ouvre en même temps qu’il nous indique le bâtiment où il faut régler la taxe. Bizarre qu’il n’ait pas demandé le reçu quand il nous a ouvert la barrière en sortant d’Iran ?! Mais bon, maintenant on est habitués à ne plus rien comprendre à la frontière iranienne !

On se rend donc devant le guichet pour payer mais une foule de camionneurs iraniens s’entasse devant. C’est encore très chaotique mais on peut toujours compter sur l’hospitalité iranienne ! Dès qu’ils ont reconnu nos têtes de touristes, un couloir s’est formé jusqu’au guichet pour qu’on puisse passer tranquillement. Au guichet, l’agent prend notre CPD. Il nous invite ensuite dans son petit bureau modeste et climatisé ! Notons un petit faux-pas de la part de mon maître qui a oublié d’enlever ses chaussures avant d’entrer sur le tapis persan ! Ça va, l’agent a fait semblant de ne pas voir les quelques traces noires sur son tapis … On l’aide ensuite à rentrer les données dans son système pour avoir le montant de la taxe à payer, pendant que la foule de camionneurs attend patiemment leur tour ! Effectivement on ne passe pas dans son système, vu la rareté de Campi, il nous fait donc passer pour Xantia ! On s’en est finalement tirés pour 15€. Et compte tenu du prix de diesel à 2€ le plein dont on a profité à l’abondance avec presque 10 000 km effectués en Iran, on n’a pas râlé ! Cela semble être une taxe officielle même pour les locaux.

Une fois le reçu en poche, on peut passer du côté irakien ! Un dernier au-revoir à l’Iran, notre coup de cœur !

Du côté irakien, c’est la pause déjeuner… on doit donc attendre un petit moment avant que le douanier ne contrôle Campi. Rien à signaler, on peut avancer vers le contrôle des passeports. Il s’agit de nouveau d’un bâtiment avec une longue file d’attente. Il faut donner nos passeports aux agents à l’entrée, puis attendre d’être appelés. Au passage il faut payer 5€ pour 2 personnes pour les frais administratifs de visa (aka qu’ils remplissent le formulaire en leur donnant toutes les infos de nos passeports). Le visa se présente en fait sous forme d’un tampon classique dans le passeport. Aucun souci pour les européens, on peut rester 30 jours ! Mais uniquement au Kurdistan. Le visa ne permet pas de rentrer sur le territoire irakien comme Mossoul ou Bagdad où il faut un visa différent. Le Kurdistan est protégé du reste de l’Irak par des frontières bien gardées. Ils ont aussi leur président et leur armée. C’est le seul pays où les kurdes sont officiellement reconnus et ont leur propre état ! A la différence de la Turquie qui est en conflit avec les kurdes qui se situent dans la partie du Sud-Est de la Turquie.. On va rigoler quand on passera la frontière entre l’Irak et la Turquie !

Mais à présent, il ne nous reste plus qu’un contrôle côté Irak : le contrôle des documents de Campi (uniquement la carte grise, le CPD n’est pas requis). Il faut aussi s’acquitter de la taxe routière de 20$. On galère un peu à faire le change car ils ne prennent que des dinars irakiens et il n’y a pas de distributeurs… Encore un signe comme quoi ils ne sont pas habitués aux touristes ! Mais tout le monde est très gentil, curieux et demandeur de selfies 😊. Après avoir trouvé un agent voulant bien nous échanger les euros, on s’avance vers la barrière de sortie ! Un petit check des passeports, y compris le mien (notons cependant que c’était plus par curiosité, il n’y vraiment eu aucun souci pour moi), et on est prêts à arpenter, après 4 heures passées à la frontière, les routes et les villes irakiennes, notre 26ème pays de notre périple wouhaaaa !

On vient ici sans aucun préjugé, prêts à savourer tous les moments et profiter de chaque rencontre ! On a hâte de découvrir cette partie du monde méconnue des touristes ! On n’aurait jamais cru pouvoir dire ça un jour : Nous sommes en Irak !

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53ème semaine : Le tour du Kurdistan iranien https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/07/23/53eme-semaine-le-tour-du-kurdistan-iranien/ https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/07/23/53eme-semaine-le-tour-du-kurdistan-iranien/#respond Tue, 23 Jul 2019 14:57:59 +0000 https://zoulouonroad.com/?p=2670 Continuer la lecture de « 53ème semaine : Le tour du Kurdistan iranien »]]> Jour 365 : A notre retour de la vallée d’Alamut, on décide de faire un coucou à notre ami autostoppeur Farzad qui habite à Karaj. On se retrouve avec ses parents autour d’un déjeuner, dans un appartement bien climatisé…ça fait plaisir ! Moi je profite à fond du tapis persan, en appréciant la chance d’être accepté à la maison en Iran, chose assez rare !

Puis, vu qu’on n’est pas loin de Téhéran, on décide d’aller faire également un coucou au garage où du vin fait maison nous attend déjà. On en profite aussi pour régler le frein à main. Au garage, on croise aussi un couple de retraités français, qui à leurs 70 ans, sont des voyageurs aguerris à bord de leur camion aménagé avec soins par eux-mêmes.

Jour 366 : On profite d’être à Téhéran pour faire un tour dans le bazar où on peut vraiment tout trouver et faire le change, chose simple qui s’est cependant transformée en une chasse aux rials ! En effet, on arrive dans une rue avec que des bureaux de change mais aucun a du liquide ! Ça commence à être inquiétant tous ces refus l’un après l’autre dès qu’on rentre dans la boutique. Finalement, on s’arrange avec des iraniens qui cherchent désespérément des dollars !

Le soir, une dernière petite soirée au garage et on est prêts pour partir !

Jour 367 : C’est le départ du garage. On roule tout après-midi pour s’avancer vers l’Ouest du pays et visiter notre dernière destination en Iran : le Kurdistan !

Jour 368 : Sur notre chemin vers le Kurdistan, on s’arrête visiter la cave Ali Sadr, l’une des plus grandes grottes au monde, avec ses 11 kilomètres de long dont une partie est accessible au public en bateau. Une visite très impressionnante, à parcourir les passages étroits au plafond bas. Et puis, le trajet en bateau était aussi mémorable. On a tapé dans tous les murs. Cette vidéo permet de tracer une partie de notre visite en bateau.

 

 

 

 

 

 

Jour 369 : Aujourd’hui, on visite la ville de Hamadan qui a un grand centre piéton puis on passe la nuit au pied du site archéologique Bisotun classé à l’UNESCO. On ne le visite cependant pas à cause des travaux de rénovation.

Jour 370 : Ce matin, on s’avance vers Kermanshah pour visiter le centre-ville. On choisit de voir aussi le musée de Moaven Almolk Tekiye qui abrite de très belles pièces décorées et des murs en mosaïques.

Eeeet le soir on fête mon anniversaire !  Quel superbe cadeau j’ai eu de la part de mes maîtres !!  Un pistolet à eau !  Et en plus, des enfants sont venus le soir pour jouer avec moi, je suis le plus heureux des chiens au monde ce 15 juin 😉. Je suis devenu le champion du monde en attrapage de gouttes hehe. Si vous ne me croyez pas, pas de souci, jetez un coup d’œil sur ma vidéo !

Jour 371 : On se réveille de bonne heure pour visiter le petit village de Palangan et profiter de la fraîcheur matinale avant les 40 degrés prévus dans la journée !  A 7 heures du matin, le village est calme, personne dans la rue à part les chiens errants qui nous suivent de près pendant toute la visite. Palangan, c’est un village kurde au bout d’une route, caché dans les montagnes. La route donne ensuite lieu à des escaliers menant à la rivière. On traverse le pont piéton pour découvrir l’autre côté du village. Pareil, un petit chemin en escalier assez raide passe par les maisons très modestes. Il n’y a pas d’accès pour les voitures. Seuls les ânes peuvent transporter les marchandises dans les escaliers jusqu’à la porte des maisons !  C’était très agréable de se promener dans ce village authentique hors des sentiers battus !

Il ne nous reste plus qu’une seule chose à faire avant de quitter l’Iran…c’est de laver Campi !  Après un an de voyage, il a accumulé pas mal de poussière avec tous ces chemins off road !  Un bon lavage à la main lui a fait du bien tout autant qu’à moi. Découvrez notre vidéo ici. Je crois bien que c’est mon deuxième cadeau d’anniversaire !

Jour 372 : On a deux dernières villes à passer avant la frontière. Le premier est le petit village Uraman Takht, situé dans la vallée de Hawraman. C’est un peu juste niveau accessibilité mais Campi arpente les montées et les descentes raides et les routes étroites comme un champion ! Les gens ici sont habillés de manière traditionnelle. Les hommes en tenue kurde avec un large pantalon en laine de mouton et de chèvre, un costard qui va de pair, une chemise et une grande ceinture en laine. La tenue des femmes est colorée et brillante, ça change du reste du pays !

La dernière ville, à quelques kilomètres de la frontière est Marivan où on fait les courses pour dépenser les derniers rials restants, on remplit tous les bidons d’essence au prix dérisoire et mon maître s’achète le pantalon kurde ! Et ça y est, après 9 semaines en Iran, on est prêt à quitter ce pays dont l’hospitalité de la population nous a marqué à jamais !

PS : Nos photos sont sur ma page Facebook.

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52ème semaine : On vit à fond l’hospitalité iranienne https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/07/16/52eme-semaine-on-vit-a-fond-lhospitalite-iranienne/ https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/07/16/52eme-semaine-on-vit-a-fond-lhospitalite-iranienne/#comments Tue, 16 Jul 2019 10:16:22 +0000 https://zoulouonroad.com/?p=2586 Continuer la lecture de « 52ème semaine : On vit à fond l’hospitalité iranienne »]]> Jour 355 : Aujourd’hui, après le réveil et les adieux, on part du garage pour aller faire un tour sur la côte Nord, très montagneuse jusqu’à la mer Caspienne.

Sur notre chemin vers la côte, on s’arrête au Holy Shrine d’Imam Khomeini, le premier gardien de la révolution islamique qui a eu lieu en 1979. L’Etat iranien a construit un lieu de pèlerinage monumental en son honneur. Les coupoles extérieures ainsi que sa tombe sont dorées et l’intérieur brille jusqu’à éblouir les yeux ! Cet endroit témoigne bien de l’esprit de l’état islamique iranien pour qui la priorité principale est la religion…Quand on n’est pas croyant, c’est un peu triste de voir l’Etat investir tant d’argent public dans les endroits comme ça…

On y fait un petit tour rapidement, avant d’avancer vers le parc national de Lar où se trouve le mont Damavand. A 5 610 mètres d’altitude, ça en fait le plus grand sommet d’Iran. On se pose au pied du mont pour la soirée, en espérant que demain la vue sera dégagée pour voir son sommet.

Jour 356 : La prévision météorologique d’aujourd’hui n’est pas très prometteuse. Un orage est prévu pour l’après-midi. On profite donc de la matinée nuageuse mais pas pluvieuse pour faire une petite randonnée dans les alentours et observer la vue sur la vallée et les montagnes avoisinantes. On dirait quasiment les alpes ! On adore cet endroit frais et vert. Ça y est, on est décidés : on préfère surement la montagne à la mer !

On aime tellement cet endroit qu’on décide de rester une nuit de plus. Et avec un peu de chance il devrait faire beau demain matin afin de pouvoir voir le mont en toute sa splendeur !

Jour 357 : Et la météo n’a pas menti ! A 5 heures du matin, j’ai senti que c’est le meilleur moment d’apprécier la vue ! Je n’hésite donc pas à réveiller ma maîtresse, en grattant la porte de Campi, signe que c’est l’heure de faire mes besoins ! Et avec ma maîtresse, ça marche à merveille ! En 5 minutes elle descend, elle m’ouvre la porte et là…émerveillement total : le lever de soleil sur le mont Damavand dégagé. Que c’est magnifique ! Elle enfile donc ses chaussures, et on part, après m’avoir remercié, gravir la colline avoisinante pour avoir le meilleur panorama possible. Seuls les oiseaux sont réveillés à cette heure-ci !  On retrouve une sérénité incomparable ! On se pose et profite de l’instant présent. Difficile de traduire par les mots cet état d’esprit mais on vous laisse apprécier les quelques photos prises !

La suite de la journée fut parsemée de demi-tours…Avec nos pneus avant d’occasion achetés en Roumanie qui ressemblent plus à des skis maintenant (on ne voit plus le témoin d’usure !), on ne peut plus se permettre de faire du off-road surtout s’il y a une moindre montée. Dès que le bitume se transforme en gravier, on fait systématiquement demi-tour. Ne vous inquiétez pas, on prévoit d’acheter de nouveaux pneus mais avec l’embargo en Iran, les pneus reviennent plus chers que des Michelins en France ! Alors on croise les doigts pour tenir quelques centaines de kilomètres de plus et en acheter à un prix abordable dans le pays suivant.

Jour 358 : Aujourd’hui, mes maîtres prennent le téléphérique pour monter en haut de Namakabrud, une forêt dense mais aménagée avec la vue sur la côte de la Mer Caspienne. On pensait être tranquille dans la nature sauvage mais cet endroit est très touristique. Il y a un resto et même un circuit accrobranche… En redescendant en bas, on se laisse tenter par la luge d’été qu’on voyait depuis les œufs. Et c’est bien marrant ! Cette petite pause ludique a fait du bien. Mes maîtres reviennent tous joyeux au Campi.

Le soir, on dort au camping de Chaboksar. Le camping pour les iraniens, c’est venir en voiture et installer sa tente à proximité et profiter d’un pique-nique. L’endroit commence à se remplir car c’est la veille des vacances de 4 jours pour les iraniens. C’est la fête de la fin du ramadan et de la mort d’Imam Khomeini. Beaucoup d’iraniens se rendent donc sur la côte pour fêter ces deux événements, c’est une double fête !

Après quelques moments passés à la plage, on se fait aborder par deux familles qui nous invitent au diner. On prend donc d’abord tous ensemble un diner dehors, une spécialité d’Ispahan – des sortes de boules de céréales et de fruits secs baignées dans une sauce. C’est assez original mais pas si mauvais que ça ! Puis l’autre famille, qui a aussi participé à ce diner, nous invite chez elle, à 10 minutes à pied du lieu de notre camping. A peine arrivés dans cette grande baraque plutôt moderne, on nous sert un deuxième diner ! Et hors de question de refuser, ils le prendraient personnellement ! On passe néanmoins un bon moment car la femme parle très bien anglais.

Elle nous donne rendez-vous demain matin pour aller visiter le musée sur la culture et la tradition de la région de Gilan, crée par sa sœur. Au passage, on a aussi convenu d’un rendez-vous coiffeur pour ma maîtresse, le premier depuis le début de notre voyage !

Jour 359 : Après le coiffeur et le musée assez petit mais ayant une collection d’objets large et intéressante, on part déjeuner à la maison. On déguste des plats faits maisons très savoureux, avec des produits pour la plupart organiques.

Puis direction Lahijan pour voir les plantations de thé. On trouve ensuite un endroit près d’un lac pour se poser et y passer la nuit mais deux jeunes s’arrêtent devant Campi pour nous parler. On a cru comprendre qu’ils souhaitent nous rejoindre plus tard dans la soirée. De toute façon on ne bouge pas d’ici.

Mais quelques instants plus tard, une autre famille s’arrête pour nous saluer et nous inviter dans leur villa à 2 minutes à pied du lac. Apparemment, ils ont deux villas, l’une ici et l’autre à Chypre. On sent qu’ils gagnent bien leur vie. De toute façon, depuis qu’on est sur la côte, on ne voit plus de 405 mais des beaux SUV. C’est très différent ici du reste du pays. Les maisons sont plus modernes, et la côte est très balnéaire ! Il ne manque que des baigneurs (les iraniens viennent tout habillés sur la plage et ne se baignent pas !).

On accepte donc leur invitation pour un thé qui se transforme en un dîner avec leurs amis. Comme d’habitude, on est très bien accueillis et on nous sert toujours en premier. Leur villa est magnifique, avec un rooftop donnant sur les plantations de thé de Lahijan. La maison est en bois, entourée d’une vraie jungle verte.

 

 

 

 

 

 

Pendant qu’on profite du dîner, un gardien garde notre Campi ! En retournant de nuit au Campi, il nous alerte sur la présence policière. Et effectivement, quelques instants plus tard, la police vient pour nous dire qu’on ne peut pas rester ici la nuit et qu’il vaut mieux aller dans un parc dans le centre. Quand les jeunes arrivent, ils nous conduisent donc dans un parc à la sortie de la ville. Ils restent un peu avec nous mais aucun d’eux ne parle anglais donc la communication est difficile.

Après ces deux jours riches en rencontres, on est crevés. Mais on a encore la force de fêter une chose très importante :  notre un an de voyage, ou précisément un an depuis qu’on a quitté notre maison à Nantes et que Campi est devenu notre chez nous ! Et ça se fête !

Jour 360 : Ce matin, on part du camping. Pendant 4 jours de vacances, les campings sont pleins. Les iraniens n’hésitent donc pas à mettre leurs tentes là où il y a de la place, quitte à s’installer sur le bord de la route (comme en témoigne notre vidéo).

On visite ensuite la ville de Rasht où on prend encore des selfies, cette fois-ci avec des pâtissiers quand on attendait nos friandises !

On tente ensuite d’aller voir le fameux village de Masouleh dont les toits des maisons servent de trottoirs mais après une dizaine de minutes dans les bouchons, 3 kilomètres avant l’entrée du village, on abandonne et on fait demi-tour. On nous a prévenu que tout le monde profite des vacances pour aller sur la côte mais là c’est trop !  Hâte de quitter ce chaos ! Avez-vous vu la vidéo lorsque je salue les passants dans les bouchons ? 🙂 Venez la voir ici.

Jour 361 : On a aussi prévu de visiter le château Rud-Khan mais cette fois-ci on prend toutes les précautions et on arrive de bonne heure. Le parking commence à bien se remplir, une vingtaine de tentes arborent la route mais il n’y a pas de bouchons, yupi ! Le chemin pour monter au château est assez raide composé majoritairement d’escaliers. C’est déjà très animé avec pleins de boutiques de souvenirs et de stands de restauration. Bien qu’au milieu de la forêt, l’esprit sauvage a quelque peu disparu, noyé par les établissements touristiques. Après une bonne heure, et 3 kilomètres de marche, on arrive enfin au château. Et il y a déjà du monde !  Plus qu’un château, c’est un espace vide entouré d’une grande muraille. Par contre, l’endroit est beau, enclavé dans les montagnes. On monte tout en haut où on a une superbe vue !  On rencontre aussi deux randonneurs qui nous accompagnent jusqu’à Campi.

Le soir, on se réfugie dans les montagnes pour quitter le climat humide de la côte.

Jour 362 : Le matin, des voisins d’une maison à côté de laquelle on s’est posés viennent nous saluer en nous apportant du lait frais. Une petite séance photo s’impose, comme d’habitude !

On passe ensuite le reste de la journée à la montagne, dans cette réserve naturelle de Siahrud, à côté du somment le plus haut de la province Gilan, Dorfak. On attend la fin des vacances pour ne pas être pris dans les bouchons en direction de Téhéran.

Jour 363 : Les vacances sont finies, on s’avance vers Qazvin où on visite le bazar avec le sublime caravansérail Saraye Sa’d-o-Saltaneh en très bon état. Puis la maison Aminiha Hosseiniyeh qui accueille tous les ans les hommes politiques iraniens à l’occasion d’une fête religieuse. La maison est décorée typiquement à l’iranienne avec de beaux vitraux colorés.

On apprend aussi une particularité des anciennes coutumes du pays :  la porte des maisons avait toujours deux poignées, chacune faisant un bruit différent lors qu’on toquait. Ainsi, les servants savaient s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme et en fonction de cela, la personne adaptée venait ouvrir la porte. Cette tradition est cependant de moins en moins courante aujourd’hui.

Le soir, on se trouve un spot de rêve dans la vallée d’Alamut, avec une magnifique vue. On profite d’un beau coucher de soleil.

Jour 364 : Aujourd’hui, on attaque 2 heures de route de montagne pour aller voir le château d’Alamut.

Il n’y reste plus grand chose, mais encore une fois les paysages environnants en valent le coup. On se croit au bout du monde ! Et puis c’est surtout pour l’histoire du château qu’on est venus. En effet, cet endroit est connu pour être le quartier général des Assassins.

On retourne ensuite à notre spot de rêve en profitant encore une fois des paysages sublimes de la vallée d’Alamut.

PS : Toutes nos photos sont sur notre page Facebook.

 

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51ème semaine : Une semaine dans un garage à Téhéran OU c’est quand le moteur s’arrête que l’aventure commence et que les amitiés se créent https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/07/08/51eme-semaine/ https://zoulouonroad.com/index.php/fr/2019/07/08/51eme-semaine/#comments Mon, 08 Jul 2019 14:49:09 +0000 https://zoulouonroad.com/?p=2568 Continuer la lecture de « 51ème semaine : Une semaine dans un garage à Téhéran OU c’est quand le moteur s’arrête que l’aventure commence et que les amitiés se créent »]]> Jours : 350 – 354 : Après 6 jours de garage à Téhéran, on est de nouveau On The Road ! On a toujours vécu le passage au garage comme un moment stressant mais chez Salim et Soroush on a passé l’un des meilleurs moments de notre voyage ! 6 jours de vraies vacances !

On a pu dormir dans notre Campi dans la cour avec accès aux toilettes et à la douche. On se retrouvait autour des repas délicieux faits maisons (on leur a fait goûter en retour une quiche !). J’ai eu droit à tous les restes de table et je suis devenu le gardien du garage très apprécié.

Campi a eu une cure de jeunesse : changement de 3 courroies et surtout réparation du différentiel de la boîte de vitesse dont l’huile coulait depuis le début du voyage. Ça commençait à devenir critique, on devait mettre de l’huile tous les jours. Campi est maintenant dans un meilleur état qu’à l’achat !

Salim et Soroush ne sont pas seulement des excellents mécaniciens qui nous ont fabriqué eux-mêmes des pièces manquantes et ont soigneusement nettoyé tout notre différentiel mais ils sont également de très bons dog-sitters (pendant que mes maîtres visitaient la capitale). Ils sont devenus nos amis ! …Et dire qu’on avait peur d’aller en Iran avec Campi car on pensait qu’en cas de problème, on n’arrivait jamais à le faire réparer !

L’Iran nous émerveille tous les jours !

Pendant que les garagistes réparaient Campi, on en a profité pour aller visiter Téhéran, le centre-ville étant à 15 minutes en bus. D’ailleurs, les bus et les métros sont séparés pour les hommes et les femmes. Alors qu’une femme peut aller dans le compartiment pour les hommes, l’inverse est interdit. Ça peut choquer au départ mais c’est vrai qu’à l’heure de pointe, c’est plutôt pratique pour les femmes d’être toutes seules.

 

 

 

 

 

 

Pendant la semaine, on a fait un tour au Palais Sa’dabad, un grand complexe de musées et de parcs, qui était auparavant le complexe résidentiel du Shah, l’un des rares symboles d’avant révolution islamique. On a visité qu’un seul bâtiment qui comporte les salles principales et les pièces de réception de Mohamad Reza Shah (le deuxième roi de la dynastie de Pahlavi). De nombreux objets étrangers décorent ces salles, dont la plupart viennent de la France. On a été surpris par le style très « versaillais ». Pas loin du palais se trouve le bazar de Tajrish où on a fait nos courses.

On a aussi vu la Tour d’Azadi et la tour de communication Milad. On a voulu monter tout en haut mais elle était fermée à cause du ramadan… En effet, en plus des restaurants, les horaires changent aussi pas mal pour les attractions touristiques pendant le mois du ramadan.

Heureusement que le palais de Golestan était ouvert. Ce palais est le plus vieux monument historique à Téhéran. Son nom veut littéralement dire le palais des fleurs. Ce palais appartient au groupe des bâtiments royaux qui faisait autrefois part de la citadelle de Téhéran. Il est possible de visiter de nombreux bâtiments mais pour chaque bâtiment, il faut un billet différent. On a donc choisi de visiter le palais principal avec ses pièces brillantes composées de milliers de morceaux de miroirs ainsi que la pièce où se trouvait un trône en marbre. Mais rien que les bâtiments vus de l’extérieur sont beaux et colorés. Quel régal pour les yeux !

On est aussi passé par le Grand Bazar qui est effectivement assez immense. Une grande partie du bazar est dédiée aux tapis persans faits à la main dont les prix pour les plus petits commencent à 300€ !

Il faut dire que Téhéran ne nous a pas trop impressionné. Mise à part les palais, la ville n’a pas grand-chose à offrir. Ça reste une très grande agglomération, très chaotique ! Et ne parlons pas de la conduite dangereuse des iraniens qui ne regardent jamais leurs rétros ! Comme on l’a déjà entendu, il n’y a qu’une seule guerre en Iran, c’est celle sur la route !

Ce sont plutôt les paysages montagneux derrière Téhéran qui suscitent notre intérêt. En quittant le garage, c’est donc notre prochaine étape !

PS : Toutes nos photos de Téhéran sont par ici.

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