41ème semaine : Derniers jours en Turquie sous la neige et passage en Géorgie

Jour 281 : On affronte la nouvelle semaine avec une randonnée dans la neige vers le palais Ishak Pacha. Ce que Campi n’a pas réussi à monter la veille, on le fait à pied ! Arrivés là-haut, on découvre que le palais est fermé mais les alentours sont magnifiques donc on ne regrette pas cette petite ascension qui nous a fait du bien.

Et puis, on peut jouer dans la neige, il n’y a rien de mieux ! On souhaite s’approcher de la mosquée d’en face, au pied d’une falaise, mais pour la première fois les chiens errants sont vraiment agressifs avec moi et on n’ose pas passer. J’ai de la chance que mes maîtres n’ont pas peur et me protègent.

On reprend ensuite la route en longeant le mont Ararat, le plus haut sommet de la Turquie, à plus de 5000 mètres, qui est un peu caché par les nuages. En allant vers Kars, on voit un autostoppeur avec un back pack. Il nous fait un coucou avec un grand sourire, on décide donc de le prendre. Et on a bien fait, il est super ! Pendant quasiment 2 heures de trajet, on parle de nous, de notre voyage et il nous raconte son projet caritatif d’aide aux écoles. En voyageant, et grâce à sa communauté de campeurs sur Instagram de plus de 160 000 followers, il réussit à trouver de nombreux sponsors qui lui fournissent du matériel pour les écoles. Un beau projet ! On était direct sur la même longueur d’onde et on s’est mis d’accord que le voyage est la meilleure école de la vie ! A Kars, nos chemins se séparent. Il doit se rendre vers Ardahan alors qu’on a prévu d’aller visiter le site historique Ani près du village Ocakli.

Jour 282 : Aujourd’hui on visite ce site historique d’Ani, anciennement une cité arménienne qui a été totalement abandonnée. Ce lieu dégage une atmosphère assez mélancolique et reflète en quelque sorte le triste sorte de la relation turco-arménienne. En effet, la frontière entre la Turquie et l’Arménie, séparée naturellement par un canyon profond, est fermée depuis 1994 quand la Turquie a unilatéralement décidé de la fermer en soutien à l’Azerbaïdjan.

On repasse ensuite par Kars, la capitale de cette région qui est l’une des plus pauvres en Turquie, et on décide de se poser ici pour la nuit. Finalement, en soirée ,on retrouve de nouveau notre autostoppeur qui est de retour à Kars. On l’invite, ensemble avec ses amis, dans Campi. Enfin on a l’occasion d’inviter des gens, ça fait du bien ! On est fiers de montrer notre caravane !

Jour 283 : Le matin, on visite rapidement le château de Kars et puis on roule jusqu’à la Mer Noire, en passant par un col à 2500 mètres, puis en longeant un canyon. On passe de 0 à 20 degrés en 30 minutes !

Jour 284 : On se lève de bonne heure pour traverser la frontière avec la Géorgie. C’est une sacrée grande frontière. Il y a même un grand Duty Free. Mes maîtres sont obligés de se séparer. Pendant que moi je reste dans Campi avec mon maître, ma maîtresse doit passer la frontière à pied en passant par l’intérieur du bâtiment. Elle nous attend ensuite à la sortie de la Géorgie. De notre côté, ça prend un peu de temps car les douaniers ont un doute sur le poids du Campi… En effet, sur notre carte grise, il y a deux poids, l’un est à 3,5 tonnes et l’autre à plus de 4 tonnes (mais celui-ci correspond au poids maximal avec une remorque). Les douaniers s’attardent cependant sur ce poids pour lequel mon maître n’a pas le permis. Bref, après de nombreuses vérifications sur l’ordinateur et appels à ses collègues, la douanière nous laisse finalement passer. Pas de passage au rayon X mais ils ont bien fouillé le Campi !  La seule chose à payer, c’est l’assurance car la Géorgie n’est pas couverte pas notre carte verte. Mais c’est bien géré par la douane. On nous donne un papier avec le nom de l’assurance, son adresse et ses tarifs, au moins on ne se fait pas arnaquer !

Première étape en Géorgie : la ville de Batoumi. Une ville assez moderne et balnéaire.

De nombreux restaurants, bars et hôtels sur la plage témoignent de la popularité de l’endroit l’été. Il y a aussi pas mal d’œuvres artistiques : les statuts d’un homme et d’une femme dans un mouvement de câlins perpétuel, un bâtiment avec une grande roue à son sommet… Les géorgiens sont plutôt créatifs !

 

 

 

 

 

 

Jour 285 : On roule toute la journée pour s’avancer vers l’Est. Il pleut des cordes donc on trace. De toute façon, on n’a pas trouvé beaucoup de choses à voir dans la région si ce n’est la cave de Prometheus mais malheureusement les visites ne se font qu’en russe ou en allemand. Donc on laisse tomber.

On a aussi du mal à trouver des spots pour la nuit. Les routes secondaires ne sont pas de très bonne qualité. Finalement on s’installe sur le parking d’une église, au calme.

Jour 286 : On arrive dans le parc national de Borjomi. Moyennant une entrée d’un euro, on visite le parc central avec une source thermale qui est apparemment bonne pour la santé. Mais au goût ferreux, pas facile d’en boire beaucoup. On s’avance ensuite jusqu’aux sources d’eau chaude mais seulement pour y jeter un coup d’œil.

Le soir on rencontre un couple de suisses en van. On décide donc de les inviter pour un apéro dans Campi !

Jour 287 : Réveil sous la neige à Vardzia, une cité troglodyte dans les hauteurs ! Quelle surprise, on ne s’attendait plus à avoir de la neige fin mars ! On visite donc le site sous la neige, heureusement qu’il y a des caves et passages souterrains pour s’abriter de temps en temps ! On passe toute la matinée à parcourir toutes les grottes. Il y a même une église avec des peintures. C’est un très beau site, sûrement l’un des plus intéressants à faire en Géorgie.

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Une réflexion sur « 41ème semaine : Derniers jours en Turquie sous la neige et passage en Géorgie »

  1. hep ! zoulou finalement la neige ce n’est que de l’eau glacée . Voila pourquoi tu joue dedans ….
    fait gaffe aux chiens errants s’ils sont pas commodes . Bisous à tous

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