Jour 380 : Après les passages de frontière chaotiques entre l’Azerbaïdjan et l’Iran puis entre l’Iran et l’Iraq, on se prépare ce matin à affronter la frontière entre l’Iraq et la Turquie que l’on craint fort ! Compte tenu des tensions entre la Turquie et le Kurdistan, on n’échappera certainement pas à une fouille bien minutieuse de la part des autorités turques !
A présent on est du côté irakien. Après une vérification rapide de nos passeports, nous voilà de nouveau dans le monde de la bureaucratie ! Il faut remplir plusieurs documents, payer une taxe de sortie de 10 $, obtenir le reçu, le redonner un peu plus loin, faire tamponner nos visas…En 1 heure c’est fait ! On finit par le post des douanes où l’agent vérifie plutôt rapidement l’intérieur de Campi.
Ça y est, on passe maintenant, sans aucune grande difficulté, du côté turc. D’après les récits d’autres voyageurs, il faut avant tout s’abstenir de mentionner le Kurdistan, une région non reconnue par la Turquie !
Au premier contrôle, les agents vérifient scrupuleusement Campi alors que j’attends dehors avec ma maîtresse. Il y a des petits jets d’eau pour se rafraîchir, j’en profite pour m’amuser un peu, le temps que les douaniers fouillent Campi. Tout le monde est gentil avec moi et les agents rigolent quand ils me voient jouer avec de l’eau ! Quand la fouille est terminée, on nous fait signe d’avancer. Pfioooou est-ce le seul contrôle du côté turc ? On n’y croit que moyennement ! Et effectivement, en repartant, l’un des agents nous tamponne notre feuille en y inscrivant bien en grand « X-ray ». On n’y échappera plus… On avance vers le guichet suivant où l’agent vérifie nos documents de véhicule.