44ème semaine : Une soirée mémorable dans un parc national en Géorgie et passage en Azerbaïdjan, visite de Bakou

Jour 302 : On commence la journée avec une randonnée dans le parc national de Lagodekhi. L’idée est de longer la frontière azerbaïdjanaise jusqu’à la forteresse Machi. Ça devrait nous prendre 4 heures en tout aller-retour donc on prévoit des sandwichs. Une fois prêts, on part dans la forêt. Il fait bien frais, c’est top. Le chemin mène le long d’un ruisseau, je ne rate donc pas l’opportunité de jouer dans l’eau, quel bonheur ! A mi-chemin, comme prévenu par l’office de tourisme, on tombe sur un contrôle militaire. Ils vérifient notre passeport, puis ils nous enregistrent dans un carnet. Ça leur prend pas mal de temps de déchiffrer nos passeports étrangers, on passe donc une bonne demi-heure à attendre. Mais au moins c’est un campement donc ils ont des bancs à disposition, et même une cuisine ! On en profite pour se reposer. Moi je reste en veille car j’aperçois un chat à côté des tentes. Mais bon, selon mes maitres, ce n’est pas le bon moment pour jouer avec le chat des militaires donc ils m’attachent, bouuh. Une fois le contrôle terminé, on se remet en route. On a encore une bonne heure de marche. Le paysage est agréable et la météo est au rendez-vous, on est contents. Les 15 dernières minutes sont les plus difficiles car il faut grimper au sommet d’un rocher mais c’est largement faisable. On dirait qu’on est dans une jungle, c’est très vert et humide. C’est beau ! Au sommet, on est récompensés par une belle vue sur la vallée qui sépare la Géorgie de l’Azerbaïdjan.

On s’y pose pour déjeuner et après on fait rapidement le tour des ruines de la forteresse.

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43ème semaine : L’Arménie sous la neige et le retour en Géorgie, la semaine des routes difficiles

Jour 295 : Le matin, on décide de prendre une route que les voyageurs tchèques nous ont conseillée car elle passe par de beaux paysages et on peut y voir le Caravansérail de Sélim. Il s’agit en effet d’un endroit où les caravanes de la Route de la Soie s’arrêtaient pour se reposer. Le seul bémol, la route traverse un col à 2400m…On a un peu peur que la route ne soit pas déneigée…et effectivement ça n’a pas loupé ! A peine on entame les serpentins dans les montagnes que la route est recouverte par de la neige…En arrivant à 1800m on fait demi-tour.

On revient au débout de la route où on voit un marchand ambulant nous fait signe de nous arrêter. Il nous explique que dans 2 à 3 heures on pourra passer. On comprend à travers ses gestes que la déneigeuse va passer. On décide donc d’attendre et en profiter pour cuisiner et déjeuner. En effet, on ne veut pas trop reprendre la même route pour revenir à Erevan car elle n’était pas en très bon état. Étonnement, la route des montagnes a l’air beaucoup mieux. On profite de cette pause pour se promener et acheter quelques produits locaux au marchand qui est ravi de discuter avec nous et nous sert à volonté son vin et son eau de vie fait maison !

Après 3 heures d’attente, on tente une nouvelle fois de passer ce col. Cette fois-ci il y a beaucoup moins de neige et on monte jusqu’à plus de 2000 mètre mais au Caravansérail de Sélim, Campi commence à patiner…on bloque la route, il y a à peine de la place pour passer car une belle couche de neige d’au moins un mètre décore les bords de route.

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42ème semaine : Tbilissi, visa iranien et passage en Arménie

Jour 288 : Sur notre chemin vers Tbilissi, on fait un arrêt rapide à Gori, la ville natale de Staline.

On jette rapidement un coup d’œil à son musée et à son vagon, puis direction l’ambassade iranienne de Tbilissi. A l’ambassade, on récupère uniquement le visa de ma maîtresse car le visa de mon maître a été rejeté et il doit passer par une agence de voyage. Ma maîtresse a eu de la chance que son visa a été accepté, seulement 5 jours après avoir rempli le formulaire en ligne. C’est déjà 20 € de frais d’agence économisé ! Mais on ne comprend toujours pas quels sont leurs critères de validation du e-visa… On croise les doigts que mon maître récupérera son visa bientôt aussi.

Il y a trop de monde à midi à l’ambassade ! On n’arrive même pas à rentrer à l’intérieur ! En s’entassant un peu, on y est mais on ne sait pas du tout vers quel guichet il faut se diriger. Finalement un monsieur nous aide et on est pris en charge. Tout est bon pour la demande de visa. Maintenant il faut aller payer les 50€ de frais dans une banque, remplir un formulaire, joindre une photo et revenir le lendemain car l’ambassade est sur le point de fermer.
On passe donc l’après-midi dans le centre de Tbilissi. Il n’y a pas grand-chose à voir, que des boutiques et des restaurants. En arrivant sur la place de la Liberté qu’on croyait être le centre, on voit un office de tourisme. On s’y rend pour demander si on n’a pas loupé une partie importante de la ville et effectivement il y a tout un centre historique avec une forteresse un peu plus loin ! Mais ayant déjà marché plus de 5 kilomètres pour arriver ici et encore 5 kilomètres pour le retour, on préfère visiter la vielle-ville demain.

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41ème semaine : Derniers jours en Turquie sous la neige et passage en Géorgie

Jour 281 : On affronte la nouvelle semaine avec une randonnée dans la neige vers le palais Ishak Pacha. Ce que Campi n’a pas réussi à monter la veille, on le fait à pied ! Arrivés là-haut, on découvre que le palais est fermé mais les alentours sont magnifiques donc on ne regrette pas cette petite ascension qui nous a fait du bien.

Et puis, on peut jouer dans la neige, il n’y a rien de mieux ! On souhaite s’approcher de la mosquée d’en face, au pied d’une falaise, mais pour la première fois les chiens errants sont vraiment agressifs avec moi et on n’ose pas passer. J’ai de la chance que mes maîtres n’ont pas peur et me protègent.

On reprend ensuite la route en longeant le mont Ararat, le plus haut sommet de la Turquie, à plus de 5000 mètres, qui est un peu caché par les nuages. En allant vers Kars, on voit un autostoppeur avec un back pack. Il nous fait un coucou avec un grand sourire, on décide donc de le prendre. Et on a bien fait, il est super ! Pendant quasiment 2 heures de trajet, on parle de nous, de notre voyage et il nous raconte son projet caritatif d’aide aux écoles. En voyageant, et grâce à sa communauté de campeurs sur Instagram de plus de 160 000 followers, il réussit à trouver de nombreux sponsors qui lui fournissent du matériel pour les écoles. Un beau projet ! On était direct sur la même longueur d’onde et on s’est mis d’accord que le voyage est la meilleure école de la vie ! A Kars, nos chemins se séparent. Il doit se rendre vers Ardahan alors qu’on a prévu d’aller visiter le site historique Ani près du village Ocakli.

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